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Archive pour septembre 2010

Crache ton venin !

Envie d’un coup de gueule ce soir encore ! Je rentre d’une réunion où – 10 autour d’une table – nous échangeons sur le cas d’un enfant. 8 professionnels de l’Education Nationale et de la santé, et les deux parents de l’enfant concerné. Je suis allée à cette réunion à contrecoeur, assez remontée par le non retour de cet enfant dans mon cabinet, depuis la rentrée scolaire… Il s’agit ici d’un enfant qui fut déscolarisé du système classique, puis réintégré partiellement dans une classe dite normale. Ce genre de dossier est très délicat à gérer, la prise de risque est énorme car il FAUT prendre les bonnes décisions pour avancer, ce que chacun des professionnels autour de cette table s’appplique à effectuer, chacun avec ses compétences, depuis quelques années maintenant. Je précise au passage que cela me demande, personnellement, de sacrifier des séances de rééducation d’autres enfants pour y assister.

Or, ce que j’ai entendu ce soir me mine, va au bout du bout du bout de ma patience et de ma tolérance (est-ce anti-psychologique, du coup je me pose la question !) : les deux parents, qui ont certes fort à faire et beaucoup à gérer avec cet enfant-là, dit à trouble comportemental, souhaitent déléguer la totalité des déplacements pour les diverses prises en charge à un service de soins à domicile… Ah ? Dans ma tête s’allument les voyants rouges de la capitulation et surtout de la facilité !!! Car, ce qui me met en rogne là, ce n’est pas le fait que ces parents-là aient du mal à gérer ces prises en charge (on peut comprendre que ce soit dur et épuisant moralement), c’est leur façon de détourner le sujet pour se décharger sur les professionnels tous consciencieux et impliqués qui sont là ! A les entendre, EUX travaillent, EUX voudraient un rendez-vous quand ça leur chante, EUX ont des soucis, EUX sont des victimes, etc… (On passera bien sûr sur le fait que je n’ai pas eu un « au  revoir » quand je suis partie…).

OK !!!

Non, pas OK !!!

Je suis furieuse ce soir, furieuse de sentir que là, on touche du doigt toute la discordance du système français : on met en oeuvre des tas de choses pour certaines familles, des choses qui coûtent cher à l’état, à la sécu (je ne parle pas pour moi, nous ne sommes pas rémunérés pour les réunions !), et je me pose une question qui va peut-être (je m’y attends) faire réagir : je crois parfois qu’il faudrait un contrôle de ces mises en oeuvre, ou tout au moins un renoncement de la part des professionnels concernés… Histoire de faire entendre à ces gens-là qu’ils sont responsables de leur gamin, que les professionnels ne peuvent tout gérer… Enfin je ne sais pas, je me déteste d’écrire cela, c’est tellement anti-moi, mais là, ce soir, je capitule… Car il y a d’autres familles, qui elles n’ont droit à rien, mais qui se battent et se sacrifient ! Où est la justice dans tout ça ??? Nulle part !

 Ce que je ressens là, c’est mon manque de professionnalisme dans mes réactions (mais bon, je suis humaine, et à force de vivre ça (car c’est pas la première fois !) je m’y épuise aussi !), de la rage de me dire que parfois, des professionnels s’impliquent davantage que les parents, et c’est contre-nature (et ça n’a aucun sens)… Alors, oui, ce soir, je crache mon venin (IMPULSIVE !) !!!



Pour toi…

Les feuilles au dehors s’agitent sous une brise légère,

Le froid de l’automne s’installe dans l’atmosphère,

Ca et là, déjà,  des volutes de fumées,

S’ égarent posément, fuyant des cheminées,

…………

Je cueille au passage ton coeur en bandoulière,

Cet instant, hors du temps, n’a rien d’une chimère,

Tes silences m’évoquent ta sensibilité,

 Dans tes yeux embrumés point ta fragilité,

…………

Tu brises mes défenses par tes élans sincères,

Je me plie, en confiance, me revoici légère,

Tu es le renouveau, tu es ma certitude,

Celui que j’attendais : tu es ma plénitude,

…………

Alors nous avançons, sans regard en arrière,

Abandonnant enfin nos deux coeurs en jachère,

Nos mots se reconnaissent et nos deux mains s’enlacent,

Nous savons désormais, que nous chassons l’impasse,

…………

Je me tourne vers toi dans ce rai de lumière,

Tu acquiesces sans voix, ce n’est pas éphémère…

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De l’art des lapsus…

Les lapsus, c’est quand même quelque chose ! Il y a ceux qui nous font rire et ceux qui nous interpellent, qui nous forcent à chercher le pourquoi du comment…

Ainsi depuis une semaine je persiste à parler de 1996 au lieu de 2006… Que s’est-il passé en 96 ? Je ne vois pas… (enfin, ai-je envie de voir ?) ! Par contre 2006, oui, ça je le sais bien ! Début d’une vie nouvelle, avec changement de région, ouverture aux autres salutaire, des soucis aussi… Est-ce ces derniers qui bloquent le fait que je ne parvienne plus à prononcer, en ce moment, cette année-là ??? Je suppose qu’il faut que je sonde ces deux années pour y voir plus clair… Pourtant, à revenir en arrière, je dirais non, mais peut-être est-ce cette année 96 qui a été le moteur de la suite ? Ceci expliquant cela…

Quant aux lapsus, révélateurs toujours, mais qui font sourire, outre notre chère garde des sceaux qui contribue à alimenter ce billet (fellation pour inflation, c’est quand même quelque chose ! D’aucuns vont extrapoler, sans doute !!!), il y a eu récemment dans ma vie et entres autres que je garderai pour moi, l’emploi d’un « toit » pour « toi » (et celui-là, je le retiens !)…

Ah oui, les lapsus, ce sont de belles histoires !…



Quand je serai moi je serai psy …

Il est des certitudes dans la vie, des évidences, des choses qui nous paraissent inéluctables dans notre épanouissement personnel…

Une idée, une observation me vient là, tout à coup : en amitié il est facile de céder à l’envie, à la connivence, il est simple de s’engager parce qu’on sait que les risques sont limités. En général, ce qui semble couler de source en amitié ne trompe pas… Alors on se jette à corps perdu dans la découverte de l’ami(e) qui va, forcément, nous entendre, nous comprendre, nous faire du bien, nous soutenir… Et puis, on le sait, même si la houle, parfois, incontournable, fait tanguer le bateau, ce dernier résistera, vaille que vaille, parce que les vraies amitiés sont de vrais piliers… D’une fiabilité sans nom…

En amour, déjà, ça se complique : est-ce l’enjeu qui effraie, la peur justement d’une fin possible ? … Mais quand on sent que la personne rencontrée est la bonne, alors les peurs peuvent se taire, s’apprivoiser, voire disparaître et on retrouve alors la conviction que tout va bien aller…

Sur un plan professionnel en revanche, l’on peut être sûr d’avoir l’envie de pratiquer un métier, celui qu’on n’a pas choisi, peu importe la raison… Mais celui dont on sait que jamais il ne nous lâchera, puisque depuis des années il est là, enfoui, à se rappeler à nous par intermittences… Alors il arrive un moment où il devient nécessaire de faire un choix, de se décider à y renoncer ou à s’en donner les moyens… Cela demande une remise en questions de ses possibilités, de ses aptitudes ou inaptitudes, d’oser lâcher le confort d’un métier maîtrisé pour redémarrer à zéro, en novice… Et puis, évidemment, c’est se jeter à l’eau sans bouée de sauvetage, c’est mesurer le risque encouru, surtout lorqu’on a une nichée à assumer… Il s’agit de ne pas se planter ! Alors, là, en dehors du fait d’être convaincu que l’envie de pratiquer cette profession est en nous, c’est un saut dans le vide, avec une fine corde pour nous (r)assurer… Rien à voir sur ce plan avec l’amitié ou le grand A… Là, il FAUT oser, franchir une étape, gravir une marche… Mais avec également, au fond de soi, la vie chevillée au corps, au coeur, que sans ce risque, jamais on ne s’accomplira…

Je l’ai donc décidé, depuis peu, et je vais m’en donner les moyens, j’ai déjà commencé d’ailleurs ! : Peu importe que ce soit par la face nord, que je me noie sous des avalanches, que j’escalade des corniches escarpées, le sommet est là, sous mes yeux, et je veux l’atteindre… Oui, quand je serai moi, je serai psy !



Bien imprimé celui-là !

Oui oui, je l’ai bien imprimé le flash du radar qui m’a éblouie pendant 15 minutes !!! CELUI-LA !!! Bon, bien fait pour moi me direz-vous !! Oui, je sais !

Outre le fait que je vais encore donner du fric à la bande à Sarko (ce qui me fait le plus râler je crois), espérons que ce soit la fin de mes déboires électroniques !!! Rassurée, L’être ?…

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Des « isme » et des « ence » dans notre société…

Il me semble que nombres d’entre nos pairs traversent la vie sans se poser de questions… Il arrive ce qui arrive, du bon, du moins bon, du très mauvais… Ils affrontent ça comme la fatalité, le destin, ce que « Qui » ils supposent a tracé pour eux…

Je ne suis pas comme ça, je m’interroge, de multiples petits riens se passent dans ma vie et me questionnent… Je peux être profondément touchée par le soleil qui va se lever et me redonner la pêche le jour où j’ai des pensées moroses, ou en revanche être affectée par une broutille qui me mettra de mauvaise humeur pour le reste de la journée (non non, presque rien à voir avec l’imprimante pour ceux qui ont lu mon billet précédent !!!)… Je considère que la vie est un phénomène biologiquement expliqué, ce qui nous confère un rôle certain d’animal avec des instincts, des pulsions… Mais la vie est aussi une question métaphysique, pourquoi sommes-nous sur cette terre ? Sur La Terre précisément, pourquoi sommes-nous des êtres dits supérieurs et dotés d’ »intelligence » ? Pourquoi nous ?

Et puis encore, et puis surtout, ce qui me gêne, ce qui m’entraîne aussi, c’est ce que nous sommes capables de faire de cette « intelligence » : quand je décide d’ouvrir un oeil sur notre société (de moins en moins souvent en ce moment je dois dire, je dois être ascendant autruche moi !), je n’observe qu’égoïsme, égocentrisme, autocratisme, terrorisme, capitalisme… ! Et tout en moi crie : « ça suffit ! « … Oui, je rêve de mots en « ence » (à décliner suivant toutes terminaisons) : tolérance, bienveillance, décence, connivence, évanescence ! …

Alors, je me pose l’inévitable question : s’agit-il de naïveté, de pauvreté (intellectuelle), d’immaturité, de calamité, ou de trop d’acuité ??? Qui suis-je, dans quel état j’erre ??? That is the question !!!



J’imprime plus !!!

Non mais ! On s’est tous dit à un moment ou à un autre qu’on avait un mauvais karma non ??? Rassurez-moi !!!

Depuis quelques temps il semblerait que les divers objets électroniques qui m’entourent n’en fassent qu’à leur tête ! Tout a commencé par ma faute le jour où je me suis cru une âme d’informaticienne et que, pensant réparer mon ordi qui ne voulait pas démarrer, j’ai appuyé sur la fameuse touche F10 qui réinitialise tout… Mais écrase les données !!! Nous sommes en juin là ! Bien, je me mords encore les doigts de cette grosse bêtise, mais comme dirait l’autre : « l’erreur est humaine ! » Passons !

Sauf que… quelques semaines plus tard ma voiture récemment acquise commence elle aussi à faire des siennes : le voyant d’huile s’allume, d’abord par intermittence, puis continuellement… Ok, la jauge ne fonctionne pas, il faut la changer !!! Ca passe !

Mais… début septembre, mon téléphone portable décide à son tour de m’en jouer un, de tour !!! Après m’avoir envoyé au moins 300 messages, toujours les mêmes, en 5 jours, ce qui ressemble fortement à un spam (ben oui ça arrive mais c’est très rare paraît-il sur les mobiles)… il s’éteint et se rallume quand il le veut, le chameau ! : le voici donc en réparation en ce moment même… (ouf, comme ma voiture il est lui aussi encore sous garantie !)…

Tout irait donc pour le mieux si… mon téléphone fixe dans le même temps sonnait quand on m’appelle, mais non, lui aussi n’en fait qu’à sa tête et reste silencieux quand il le décide… pratique non ? (bon pour l’instant ouf, il s’est calmé !)…

Coup de théâtre du jour : mon imprimante ce matin m’indique un bourrage papier… ah ? Pourtant j’ai beau lui ouvrir le capot, chercher le moindre bout de papier… RIEN ! Et pire, la voilà qui me fait un bruit d’enfer quand je la remets en route, elle râle, elle râle, elle me signale à sa manière que là, c’est fini, elle met les voiles vers la déchetterie… elle n’en peut plus, 4 ans qu’elle supporte des impressions à n’en plus finir !!! Dire qu’hier je lui avais racheté deux belles cartouches couleur !!! Elle n’en veut plus, il est l’heure de la retraite ! Bon, OK !!!

Me voilà donc, tremblante, à attraper le moindre de ces objets avec méfiance, avec prudence, me disant : que vont-ils encore me faire ???

Et puis, en mon for intérieur, de me dire : « y’a un truc, là franchement, t’imprimes pas ou quoi ? » !!!



la passion, le chocolat et moi !

Je suis passionnée de nature, lorsque j’aime, j’aime à fond, sans détour, sans contour, sans retenue, je donne tout ce que j’ai, je m’engage dans la lutte si besoin, je ne mâche pas mes mots, je lâche, je dis, je libère ! Et comme dans toute passion forcément je ramasse, je me concasse, et ça me passe ! C’est un sacré sujet, la passion ! Qu’est-ce qui fait que nous sommes – ou pas- passionnés dans la vie ? J’avoue que je n’en ai à ce jour aucune idée, mais que ce sujet là je vais le creuser, en faire le tour, avec …passion, forcément, puisque c’est ainsi ! Je reviendrai un jour vous en parler, quand j’aurai mes réponses !

Donc passionnée je suis, travers majeur s’il en est, qualité suprême également puisque cette passion me donne une force incroyable lorsque j’y suis confrontée…

 Depuis longtemps je suis une passionnée… du chocolat ! … Et comme dans toute passion, il y a des ruptures, des fêlures, des engelures… Le chocolat, moi, je l’aime suivant moments et envies, noir si possible, au lait parfois, à la noisette… Le chocolat est guérisseur, anti-déprime paraît-il, comblant le manque affectif… enfin c’est ce qu’on dit ! Et pourtant, voilà quelques années que nous nous regardons d’un peu loin, lui et moi… jusqu’à ces derniers jours, où je ne résiste pas à son appel… Sous ses dehors glacés, bien enveloppé dans son cornet croustillant, il se rappelle à moi, jouant de son coulis tout au fond de sa robe de biscuit ! Et je craque ! Nous voilà donc, enfin, réconciliés ! … Devrais-je y voir plutôt qu’un ersatz affectif une saveur voluptueuse, sensuelle, savoureuse ? Oui, certainement ! En tout cas le constat s’impose : le chocolat et moi, c’est une passion !!!

(sourires…)

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Tourner des pages…

Il est de ces moments uniques dans la vie, des moments où l’on ne maîtrise rien et où on se laisse porter…

Cela peut passer par le sujet d’une conversation qui nous passionne, une bonne soirée entre amis, une rencontre fortuite avec des inconnus, un mot échangé banalement à la caisse d’un supermarché… Cela peut aussi venir du regard qu’un autre pose sur nous, d’un regard particulier, d’un regard vrai qui sait nous voir et nous comprendre, un genre d’échange chargé d’évidence qui nous fait nous rappeler que le bonheur existe et qu’il peut se partager, se savourer, se construire et se préserver, comme 1+1 = 3… Pour qui connaît la formule !

Ce que j’ai appris ce week-end, c’est que la vie nous cueille toujours là où on ne l’attend pas, c’est que lorsqu’on a fait le deuil de ce à quoi on aspire alors c’est là que l’on en découvre la magie, que l’on n’est jamais assez abîmé ou fatigué ou désespéré pour ne plus jamais y croire, puisque ça existe… Et que justement parce qu’on est fatigué, abîmé et que l’on n’y croit plus on en saisit chaque seconde, chaque parcelle, chaque petit rien qui forme un grand tout… Puisqu’on est averti, alors le choix s’impose d’en goûter la moindre saveur ! …

Oui, dans la vie, des pages se tournent, souvent c’est douloureux, parfois c’est d’une intensité sans borne, une renaissance… Et c’est ce parfois qui donne des couleurs, qui crée les sourires éloquents, qui fait avancer, qui rend l’espoir perdu, en le décuplant… Alors merci à toi qui te reconnaîtra… Oui, j’y crois…

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Douleur…

Il est comme ça des jours où l’on reçoit un coup de fil, un mot, un message nous annonçant une mauvaise nouvelle… Il y a celle qui nous touche de près et nous implique dans un deuil, et puis celle qu’on apprend et qui touche quelqu’un qu’on aime. Cette année plusieurs de mes proches ont été touchés de près, et de lire leur désarroi, leur peine dans leurs mots ou leurs regards est toujours quelque chose qui m’atteint profondément. On se sent si impuissant dans ces cas-là, que dire ? Je déteste présenter mes « condoléances » qui est réservé à des connaissances. Mais les proches ? Non, les proches on a juste envie de leur dire : « je suis avec toi, je suis là si tu as besoin… »

Ce matin, ainsi,  j’ai appris la douleur d’une personne que j’aime profondément, alors ce billet c’est pour elle que je l’écris : je suis avec toi, c’est tout ce que je peux faire mais je suis là si tu as besoin d’en parler… Je ne prierai pas puisque je ne prie plus, mais mes pensées vont t’accompagner chaque jour à venir comme elles l’ont été ces 15 derniers jours ou vous étiez dans l’incertitude…

Courage à vous tous…



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