Il est des certitudes dans la vie, des évidences, des choses qui nous paraissent inéluctables dans notre épanouissement personnel…
Une idée, une observation me vient là, tout à coup : en amitié il est facile de céder à l’envie, à la connivence, il est simple de s’engager parce qu’on sait que les risques sont limités. En général, ce qui semble couler de source en amitié ne trompe pas… Alors on se jette à corps perdu dans la découverte de l’ami(e) qui va, forcément, nous entendre, nous comprendre, nous faire du bien, nous soutenir… Et puis, on le sait, même si la houle, parfois, incontournable, fait tanguer le bateau, ce dernier résistera, vaille que vaille, parce que les vraies amitiés sont de vrais piliers… D’une fiabilité sans nom…
En amour, déjà, ça se complique : est-ce l’enjeu qui effraie, la peur justement d’une fin possible ? … Mais quand on sent que la personne rencontrée est la bonne, alors les peurs peuvent se taire, s’apprivoiser, voire disparaître et on retrouve alors la conviction que tout va bien aller…
Sur un plan professionnel en revanche, l’on peut être sûr d’avoir l’envie de pratiquer un métier, celui qu’on n’a pas choisi, peu importe la raison… Mais celui dont on sait que jamais il ne nous lâchera, puisque depuis des années il est là, enfoui, à se rappeler à nous par intermittences… Alors il arrive un moment où il devient nécessaire de faire un choix, de se décider à y renoncer ou à s’en donner les moyens… Cela demande une remise en questions de ses possibilités, de ses aptitudes ou inaptitudes, d’oser lâcher le confort d’un métier maîtrisé pour redémarrer à zéro, en novice… Et puis, évidemment, c’est se jeter à l’eau sans bouée de sauvetage, c’est mesurer le risque encouru, surtout lorqu’on a une nichée à assumer… Il s’agit de ne pas se planter ! Alors, là, en dehors du fait d’être convaincu que l’envie de pratiquer cette profession est en nous, c’est un saut dans le vide, avec une fine corde pour nous (r)assurer… Rien à voir sur ce plan avec l’amitié ou le grand A… Là, il FAUT oser, franchir une étape, gravir une marche… Mais avec également, au fond de soi, la vie chevillée au corps, au coeur, que sans ce risque, jamais on ne s’accomplira…
Je l’ai donc décidé, depuis peu, et je vais m’en donner les moyens, j’ai déjà commencé d’ailleurs ! : Peu importe que ce soit par la face nord, que je me noie sous des avalanches, que j’escalade des corniches escarpées, le sommet est là, sous mes yeux, et je veux l’atteindre… Oui, quand je serai moi, je serai psy !
Tu as l’air d’avoir de ces volontés indestructibles. Je te souhaite d’atteindre ton but.
Je crois que quand on sait qu’il y a une réalisation personnelle au bout, il faut y aller ! Merci pour tes encouragements…
Joli texte que voilà !
Ce qui m’interpelle c’est ton terme ‘je me noie sous des avalanches’ vois tu pourquoi ?
Femmepsy : Je pensais « si » et j’ai écrit « que »… quant à voir pourquoi… je vais le mûrir et je t’en reparle… Là, comme ça, ça me saute pas aux yeux…. On étouffe sous une avalanche, on ne se noie pas ?… Un indice ? Je suppose que non, c’est à moi de trouver hein !!! Bon promis je cherche !
Merci pour tes autres coms… aussi !
Une belle phrase, quand je serai moi je serai psy, ou serait ce quand je serai psy je serai moi ?
Une question aussi : qui provoque les avalanches ?
Il faut parait il rester à la surface en nageant…
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Oui, peut-être serai-je moi quand je serai psy !!! Bien que je pense être déjà pas mal moi !!!
Pour l’avalanche… toujours pas d’idée, quant à qui…
On peut donc se noyer sous une avalanche, s’il faut nager !!! Bon, je réfléchis, je réfléchis !!!
On est enseveli sous une avalanche hum hum (dit la psy)
Pour l’indice… je crois que justement c’est un beau lapsus car aurais tu perdu l’habitude de te noyer dans ???????????????
Ah là tu as un indice