Nous y voilà, je lis çà et là sur les blogs des absences, l’heure du repos pour quelques uns d’entre nous, chacun se replie en ce moment de fête dans son cocon, auprès de son entourage proche,… Je vais moi aussi passer Noël en famille, moments à la fois empreints de la douceur de se retrouver, nous qui ne prenons pas toujours le temps de le faire, mais aussi chargés incontournablement de pensées vers ceux qui ne sont plus…
J’aurai une pensée forte pour vous tous, mes lecteurs et rencontres du blog, pour tous mes amis, pour toi que j’aime et tes proches, pour ceux qui se retrouvent seuls en ces jours mais aussi tous les jours, pour les absents…
A tous, que vos heures soient les plus douces possibles…
En ce 23 décembre, infos : une femme licenciée à cause de son cancer !!!
Je crois que je n’ai rien à ajouter… Sauf peut-être : bande de cons, le jour où vous saurez ce que c’est que d’être porteur d’une maladie grave qui vous confronte irrémédiablement à la mort, vous changerez sans nul doute vos procédés. Car si le cancer est un fléau, sa guérison est liée entre autres au soutien qu’elle reçoit et au moral de la personne qui en est atteinte. Ceux qui restent insensibles à cela sont ceux qui n’ont jamais vu partir un proche en traitement, qui ne l’ont jamais vu revenir épuisé par les chimios, les rayons, qui n’ont jamais perdu quelqu’un de proche en crever ! Ca paraît couler de sens, que l’humanité soit présente dans ces cas-là, je découvre que notre putain de société est vraiment dépravée, je le soupçonnais, en voici la preuve vivante !
ET MERDE !!!
Alors je m’excuse auprès de tous ceux qui me lisent pour mes mots emportés, mais il est des choses qui m’insupportent, et cela en fait partie, sûrement parce que le cancer, moi, je l’ai vu en face. Et que la vie ait gagné ou non, la douleur reste !
Douceur floconneuse,
Trompeuse,
Par tes atours d’aguicheuse,
Tu me rends vaporeuse…
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Soupir plombé,
Sous ton toit enneigé,
Je prends des années,
Ensorcelée…
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Tes doigts de cristal,
Au reflet abyssal,
Me donnent le signal,
Fatal…
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Ornées de douces lumières,
Tes formes prises dans l’hiver,
En mon âme sans frontière,
Je me libère…
Obama ouvre enfin le droit à l’homosexualité dans l’armée… J’ai envie de dire « pas trop tôt ! »…
Parce que : blanc ou noir, riche ou pauvre, surdoué ou déficient, handicapé ou non, blond ou brun, petit ou grand, gros ou maigre, grincheux ou humoriste, discret ou excentrique, cool ou stressé, célibataire ou en couple, homme ou femme, tête de mule ou bonne patte, coincé ou déluré, homo ou bi, moi je m’en fiche…
Je les aime tous, n’oublions pas que nos différences font nos qualités, nous démarquent des autres, nous permettent de nous différencier tout en nous identifiant à l’espèce humaine…
On a tellement d’énergie à dépenser ailleurs que dans des guerres infondées !
Voilà un moment que j’observe les hommes, les femmes, les hommes et les femmes, les pubs et jusqu’à ce spectacle il y a peu, spectacle de Noël de mes enfants… Il n’y a rien à dire, je vais faire écho aux billets de Femmepsy sur ce que (ne) veulent (pas) les femmes en abordant le sujet, en me plaçant sur un autre point de vue.
Physiologiquement, nous sommes différents, je ne vais pas développer le XX et le XY, je crois que tout le monde est au point avec ça.
Neurologiquement parlant déjà, c’est une autre affaire : les femmes sont dites multitâches quand les hommes sont monotâches (point de sexisme ici, juste un contat neurologique : l’étude des cerveaux masculins et féminins montre bien que les femmes ont le « pouvoir » (la possibilité, ne nous emballons pas), de faire différentes choses à la fois (préparer le repas en supervisant les devoirs de l’aîné et en jonglant avec le bain du dernier, oui oui on peut être partout et c’est un FAIT avéré par les plus éminents scientifiques, IRM, scanner et toutes inventions scientifiques révolutionnaires à l’appui ; tandis que les hommes ne peuvent effectuer qu’une seule chose à la fois : repas (mais oui ils en sont capables !), devoirs ou bain, dans l’ordre qu’ils souhaitent mais surtout l’un APRES l’autre… Cela vient du fait que les femmes ont un cerveau plus symétrique que les hommes et plus en activité…
Oui, mais… pourquoi davantage en activité pour les femmes ? C’est cela qui m’interpelle… Est-ce une question purement génétique (X² ?) ou bien est-ce lié à l’histoire de l’humain ? Depuis la nuit des temps, l’homme a un rôle primitif : la chasse, la femme un autre rôle primitif : le foyer et la cueillette… Pourtant les Hommes préhistoriques ne se posaient certainement pas la question de dominance sexuelle… (ou alors j’ai rien compris à la leçon !). Biologiquement, la force de l’homme supérieure à celle de la femme (je parle bien de la force, pas de l’homme, ne nous égarons pas ! ) a prédestiné ce-dernier à protéger la femme, je crois qu’on peut parler ici de l’Homme sous le règne animal, la protection du mâle envers la femelle…
Il y aurait donc un lien purement animal, lié à notre catégorie biologique, qui nous ferait agir ainsi !!! Mais oui m’sieurs dames !
Poursuivons : nous sommes des animaux doués de pensée… La pensée s’est mise en place avec l’idée de dominance PHYSIQUE du mâle sur la femelle, de dominance et de possession, le mâle devant se battre pour posséder la femelle et être le chef ! Peu à peu l’Homme développe la pensée concrête par le biais du langage, et devient l’ »espèce » dite « supérieure » des êtres vivants. Développe le concept de dominance mâle / femelle puis de homme / femme … Le concept s’ancre de générations en générations et traverse les siècles puis les millénaires jusqu’à… nous ! C’est ainsi que je me retrouve à ce spectacle assise gentiment au milieu d’hommes et de femmes du 21è siècle,regardant des tas de bambins se donner corps et âme sur une jolie représentation préparée par chaque classe, de la maternelle au collège… L’ordre d’apparition, des plus petits au plus grands, est logique… MAIS, au deuxième ballet, classes de moyens donc, des princesses qui sont dans de belles parures vestimentaires, et des p’tits gars en Zorro, Spider man and Co (tous adorables, c’est sûr !)… Je me fais alors la réflexion que voilà !!! Des siècles ont passé, et que fait-on ? On continue malgré nous d’encourager les différences sexuelles au lieu de tenter de lisser un peu tout ça…
Et ce marquage des genres se fait malgré nous, tant il est stigmatisé depuis que l’homme a développé un minimum de conscience. Allez-vous agir de la même façon avec votre fils et votre fille ? La réponse est bien évidemment : « NON », car spontanément nous ne pouvons nier les caractéristiques physiques qui nous composent : on demandera plus aisément au garçon de porter quelque chose de lourd, on incitera davantage une fille à se faire belle, à prendre soin d’elle… L’homme doit rester le protecteur, parce que nous pouvons bien nous en défendre, nous les femmes, mais il est quand même fort agréable de se reposer sur des épaules carrées (et là pas sûr qu’il y ait des contradictions ?!!…)…
Alors, ce que nous pouvons faire peut-être de plus intelligent, c’est de reconnaître simplement que nos caractéristiques sexuelles nous différencient, que sur le plan de l’intellect la femme n’abordera sans doute pas un sujet épineux de la même manière que l’homme, mais qu’elle est tout aussi capable que lui de le résoudre, tout comme l’homme est capable de s’occuper d’un enfant à part entière, avec son fonctionnement d’homme (Mesdames, il faudrait peut-être lâcher un peu de lest sur le sujet !)… Ce qui m’interpelle au fond, c’est qu’au lieu de cultiver la richesse de nos différences, nous nous obstinons à nous faire la guerre, mois après mois, siècles après siècles, et qu’au final rien ne change… Laissons donc l’homme être homme, arrêtons de vouloir le castrer avec nos exigences féminines, et gardons pour nous justement nos atouts (et atours) féminins sans vouloir à tout prix nous identifier à l’homme (en agissant ainsi nous le confortons dans l’idée qu’il est le dominant), puisque génétiquement parlant, nous n’y parviendrons jamais, et que nous n’avons pas besoin de ça pour être, vivre, penser et nous imposer quand bon nous semble !
Quant à la parité, c’est un autre débat, un autre sujet car il a trait non plus aux différences réelles de l’homme et de la femme, mais plutôt d’une prise de position sociétale… Et en terme de société, nous savons tous à quel point la nôtre est en perdition !
Il est des instants, ou des moments parfois, où je me sens bien, en paix avec moi, la conviction de faire juste dans ma vie… Ainsi ce petit mot que je viens d’écrire à ce quelqu’un que je connais encore peu mais qui m’est cher, et puis ceux que j’offre sans mal à celui qui partage ma bulle, pour être avec lui tout simplement, l’écouter, l’entendre et tenter de le guider quand je sens qu’il en a besoin.
Il s’est passé ce truc merveilleux hier, où j’ai pu entrer dans son monde à lui sans lui faire mal, sans le bousculer, au moment sûrement où il en avait besoin, et il a compris et accepté cette intrusion, sans se raidir, sans faillir, sans méfiance et c’est pas si facile !… Depuis je me sens forte, j’ai ce sentiment d’avoir su faire, et ce n’est pas tous les jours, d’avoir été dans la juste mesure, ce savant dosage qui est le bon, ni trop peu ni pas assez. En cette période particulière où les fêtes s’approchent, qui sont à la fois riches en retrouvailles familiales et qui pointent aussi les absents, les douleurs, c’était important pour moi d’y parvenir…
J’avais juste envie de venir partager ça avec vous…
Je ferme les yeux dans un pseudo-silence, et je cherche…
Je cherche ces réponses que je n’ai pas, je cherche ton regard que je trouve las, je cherche ce sourire délicat, je cherche ces mots que tu tairas…
Et je vois… les affres de tes tourments, les luttes de chaque instant, tes cils dans un battement, les larmes dans un subit jaillissement… je les sens, les entends, t’en défends…
Puis je prends, tes maux sur moi, tes mots pour moi, tes sourires reparus, ta finesse absolue, tes fragilités émues…
Tu es ma force et mes faiblesses, tu es ma retenue et ma sensibilité, tu es ce nid douillet dans lequel je me niche, tu es ma douleur et ma sérénité, tu es Toi, mon Refuge… Mais ne baisse pas les bras !
C’est ainsi que je te veux, c’est comme ça que je t’Aime…
Je viens de laisser mes loulous pour quelques jours, chez leur père… Ce moment est toujours intense, à la fois un soulagement car j’ai besoin de souffler, de me retrouver, de me poser, et un déchirement… Un espace de temps à part, un moment où je me dis que ça doit être terrible pour eux d’être toujours ballotés entre papa et maman. Et puis moi, moi il y a le vide à la maison, le silence, plus de cris, de rires, de ces bagarres qui m’horripilent mais qui font que la vie est vie… Au quotidien, ils le vivent bien, mais il y a toujours avant le départ pour cette rencontre sur ce fameux parking de cimetière (!!!!) une nervosité ambiante, un flottement…
On est loin les uns des autres mes amours, mais je suis là, toujours, avec vous… Je pense fort à vous mes chéris, et je vous aime…
Je vous ai déjà parlé de cette amie qui a le chic pour déformer des expressions… Je raccroche d’avec cette amie qui me dit : « J’ai une phrase qui devrait te plaire… », et elle me dit :
« Un jour j’irai vivre en théorie parce qu’en théorie tout se passe bien « ! Ben ça alors ! Pas faux quand même… Mais au fait, c’est où la théorie ???
Du coup, je lui pique cette expression (avec son aimable autorisation, pas vrai Bella ?) pour vous la faire partager…
Mais au fait, ma belle, tu n’as pas confondu avec Laponie, ou paradis, parce qu’avec toi, on sait jamais ?!!!!!!!… Mais non, je te taquine… Merci pour ta productivité, je t’embrasse !
Un jour, une amie me met d’autorité un bouquin entre les mains en me disant : « Il faut que tu lises ce livre, il me fait penser à toi ! »… Je jette un oeil sur la couverture, il s’agit de Les Déferlantes, de Claudie GALLAY.
Le titre me plaît, je ne tarde pas à y entrer et à avoir du mal à le laisser… Ce livre parle de douleur, de tranches de vie, d’une vie rude et implacable, de tourments, de deuil, d’amour, d’espoir, les mots y sont francs, implacables, ils glacent parfois et emportent le lecteur… Et puis il y a ce paysage en pleine harmonie avec l’histoire, les falaises, les terres ventées et lavées par les déferlantes, on sent le froid s’immiscer en nous les soirs de tempête, on est transportés là-bas, au bout de ce monde que d’aucuns qualifieraient d’hostile et qui me parle à moi, par son côté sauvage, son côté abrupt et vrai… Le vent, les vagues, l’océan, l’infini… S’est pas trompée, mon amie !!!
Je vous le recommande, ce livre est à lire, absolument !