Il est des instants, ou des moments parfois, où je me sens bien, en paix avec moi, la conviction de faire juste dans ma vie… Ainsi ce petit mot que je viens d’écrire à ce quelqu’un que je connais encore peu mais qui m’est cher, et puis ceux que j’offre sans mal à celui qui partage ma bulle, pour être avec lui tout simplement, l’écouter, l’entendre et tenter de le guider quand je sens qu’il en a besoin.
Il s’est passé ce truc merveilleux hier, où j’ai pu entrer dans son monde à lui sans lui faire mal, sans le bousculer, au moment sûrement où il en avait besoin, et il a compris et accepté cette intrusion, sans se raidir, sans faillir, sans méfiance et c’est pas si facile !… Depuis je me sens forte, j’ai ce sentiment d’avoir su faire, et ce n’est pas tous les jours, d’avoir été dans la juste mesure, ce savant dosage qui est le bon, ni trop peu ni pas assez. En cette période particulière où les fêtes s’approchent, qui sont à la fois riches en retrouvailles familiales et qui pointent aussi les absents, les douleurs, c’était important pour moi d’y parvenir…
J’avais juste envie de venir partager ça avec vous…
C’est merveilleux de vivre des instants justes. Les savourer . S’en souvenir, se rappeler qu’ils ont existé et que d’autres sont à venir.
oui pouvoir se souvenir de comment on se sentait dans ces moments de grâce, se souvenir que c’est possible… aide à surmonter les moments où on ne sent pas « justes », pas dans sa force profonde…
Pour moi, les moments où je me sens juste sont balayés par les moments où je suis blessante, violente, avec l’être que j’aime le plus au monde… Je ne surmonte rien, je suis engloutie… J’aimerais juste (!) garder ces instants pour toujours en moi mais je n’y arrives pas.
Suzame et Coumarine : oui, on peut s’y rattacher et ça fait du bien, quand on en a besoin.
So : Un jour viendra où tu y parviendras, ne baisse pas les bras. Je t’embrasse (et on en rediscute quand tu veux !).