Voilà un moment que j’observe les hommes, les femmes, les hommes et les femmes, les pubs et jusqu’à ce spectacle il y a peu, spectacle de Noël de mes enfants… Il n’y a rien à dire, je vais faire écho aux billets de Femmepsy sur ce que (ne) veulent (pas) les femmes en abordant le sujet, en me plaçant sur un autre point de vue.
Physiologiquement, nous sommes différents, je ne vais pas développer le XX et le XY, je crois que tout le monde est au point avec ça.
Neurologiquement parlant déjà, c’est une autre affaire : les femmes sont dites multitâches quand les hommes sont monotâches (point de sexisme ici, juste un contat neurologique : l’étude des cerveaux masculins et féminins montre bien que les femmes ont le « pouvoir » (la possibilité, ne nous emballons pas), de faire différentes choses à la fois (préparer le repas en supervisant les devoirs de l’aîné et en jonglant avec le bain du dernier, oui oui on peut être partout et c’est un FAIT avéré par les plus éminents scientifiques, IRM, scanner et toutes inventions scientifiques révolutionnaires à l’appui ; tandis que les hommes ne peuvent effectuer qu’une seule chose à la fois : repas (mais oui ils en sont capables !), devoirs ou bain, dans l’ordre qu’ils souhaitent mais surtout l’un APRES l’autre… Cela vient du fait que les femmes ont un cerveau plus symétrique que les hommes et plus en activité…
Oui, mais… pourquoi davantage en activité pour les femmes ? C’est cela qui m’interpelle… Est-ce une question purement génétique (X² ?) ou bien est-ce lié à l’histoire de l’humain ? Depuis la nuit des temps, l’homme a un rôle primitif : la chasse, la femme un autre rôle primitif : le foyer et la cueillette… Pourtant les Hommes préhistoriques ne se posaient certainement pas la question de dominance sexuelle… (ou alors j’ai rien compris à la leçon !). Biologiquement, la force de l’homme supérieure à celle de la femme (je parle bien de la force, pas de l’homme, ne nous égarons pas ! ) a prédestiné ce-dernier à protéger la femme, je crois qu’on peut parler ici de l’Homme sous le règne animal, la protection du mâle envers la femelle…
Il y aurait donc un lien purement animal, lié à notre catégorie biologique, qui nous ferait agir ainsi !!! Mais oui m’sieurs dames !
Poursuivons : nous sommes des animaux doués de pensée… La pensée s’est mise en place avec l’idée de dominance PHYSIQUE du mâle sur la femelle, de dominance et de possession, le mâle devant se battre pour posséder la femelle et être le chef ! Peu à peu l’Homme développe la pensée concrête par le biais du langage, et devient l’ »espèce » dite « supérieure » des êtres vivants. Développe le concept de dominance mâle / femelle puis de homme / femme … Le concept s’ancre de générations en générations et traverse les siècles puis les millénaires jusqu’à… nous ! C’est ainsi que je me retrouve à ce spectacle assise gentiment au milieu d’hommes et de femmes du 21è siècle,regardant des tas de bambins se donner corps et âme sur une jolie représentation préparée par chaque classe, de la maternelle au collège… L’ordre d’apparition, des plus petits au plus grands, est logique… MAIS, au deuxième ballet, classes de moyens donc, des princesses qui sont dans de belles parures vestimentaires, et des p’tits gars en Zorro, Spider man and Co (tous adorables, c’est sûr !)… Je me fais alors la réflexion que voilà !!! Des siècles ont passé, et que fait-on ? On continue malgré nous d’encourager les différences sexuelles au lieu de tenter de lisser un peu tout ça…
Et ce marquage des genres se fait malgré nous, tant il est stigmatisé depuis que l’homme a développé un minimum de conscience. Allez-vous agir de la même façon avec votre fils et votre fille ? La réponse est bien évidemment : « NON », car spontanément nous ne pouvons nier les caractéristiques physiques qui nous composent : on demandera plus aisément au garçon de porter quelque chose de lourd, on incitera davantage une fille à se faire belle, à prendre soin d’elle… L’homme doit rester le protecteur, parce que nous pouvons bien nous en défendre, nous les femmes, mais il est quand même fort agréable de se reposer sur des épaules carrées (et là pas sûr qu’il y ait des contradictions ?!!…)…
Alors, ce que nous pouvons faire peut-être de plus intelligent, c’est de reconnaître simplement que nos caractéristiques sexuelles nous différencient, que sur le plan de l’intellect la femme n’abordera sans doute pas un sujet épineux de la même manière que l’homme, mais qu’elle est tout aussi capable que lui de le résoudre, tout comme l’homme est capable de s’occuper d’un enfant à part entière, avec son fonctionnement d’homme (Mesdames, il faudrait peut-être lâcher un peu de lest sur le sujet !)… Ce qui m’interpelle au fond, c’est qu’au lieu de cultiver la richesse de nos différences, nous nous obstinons à nous faire la guerre, mois après mois, siècles après siècles, et qu’au final rien ne change… Laissons donc l’homme être homme, arrêtons de vouloir le castrer avec nos exigences féminines, et gardons pour nous justement nos atouts (et atours) féminins sans vouloir à tout prix nous identifier à l’homme (en agissant ainsi nous le confortons dans l’idée qu’il est le dominant), puisque génétiquement parlant, nous n’y parviendrons jamais, et que nous n’avons pas besoin de ça pour être, vivre, penser et nous imposer quand bon nous semble !
Quant à la parité, c’est un autre débat, un autre sujet car il a trait non plus aux différences réelles de l’homme et de la femme, mais plutôt d’une prise de position sociétale… Et en terme de société, nous savons tous à quel point la nôtre est en perdition !
Que voilà une belle idée justement présentée
Cultivons nos différences, mais ne laissons pas les hommes en profiter pour nous mettre en situation d’infériorité.
Je suis bien d’accord avec toi… Sur ce point je pense que la considération de l’un par rapport à l’autre est très personnelle, mais aussi très liée à la société…
Merci pour ton com Suzame.