Ce soir, je me sens vidée après une journée épuisante d’attente, après des jours à appréhender une mauvaise nouvelle qui semble écartée, du moins jusqu’à la finalité des examens médicaux… Cet épisode m’a fait beaucoup réfléchir sur mon comportement, ma gestion du stress (pas toujours bien géré d’ailleurs), et sur ce qui est inhérent à l’être humain ou conditionné par un vécu déjà douloureux en la matière.
Il est difficile de prendre de la distance quand il s’agit d’êtres proches, même si intellectuellement on se raisonne, émotionnellement parlant c’est beaucoup moins évident. La peur qui s’insufle en nous est souvent plus forte, complètement irrationnelle… Cette peur à son paroxysme m’inspire une panique paralysante, qui m’empêche de faire quoi que ce soit. C’est terrible ces moments-là, où on se retrouve face à soi-même, tentant vainement d’écouter sa raison et de sentir que les émotions sont plus fortes…
Ainsi ce soir, je suis complètement vidée, incapable d’être gaie et surtout à fleur de peau, parce que je mesure à côté de quoi nous sommes passés. Je m’accorde ce droit d’être à la fois bien et mal, un peu désorientée, déstabilisée, m’étant préparée au pire… Et demain devrait reprendre son cours normal, avec son lot de petits riens qui font que la vie peut être légère ou préoccupante, mais mesurant bien qu’il ne sera là question que de petits monts à escalader, et pas d’avalanches…
Souffle Rêva souffle et respire le bonheur de demain
Oui, je vais le faire…
Je rejoins Jocelyne…profite de la vie! ce sont ces moments là qui nous permettent de réaliser que nous sommes peu de choses, que la vie est trop courte et qu’il ne sert à rien d’attendre demain pour réaliser ses rêves (petits ou grands d’ailleurs!).
Oui tu as raison, mais parfois il ne suffit pas de se le dire, parfois on n’y parvient pas… Et parfois tout roule, alors…
heureuse de ces nouvelles…
profite, profite, profite, sans peur ou apprehension, sans beatitude non plus… laisse la Vie te surprendre… tu sauras régir au bon moment.
je t’embrasse fort comme je t’amie…
et au fait, pourquoi: « tentant vainement d’écouter sa raison » en quoi tes émotions sont-elles moins dignes d’être écoutées, elles aussi. )
Coucou Rachel !
Heureuse de te voir de nouveau par ici !
Je t’amie moi aussi, et tu le sais… Merci pour ta présence discrète que je sais être !
Mes émotions prennent souvent le pas sur le reste, tu me connais assez pour le savoir, et parfois j’aimerais savoir prendre de la distance avec elles… Mais tu as ce regard souvent en contrepoids, et j’adore…
Je t’embrasse, merci…