Ce billet fait suite à la réflexion que je me suis faite cette semaine, et en particulier aujourd’hui lors d’une conversation passionnée et passionnante, sur notre capacité à nous distancier des événements que nous vivons…
En amour notamment, les signes avant-coureurs d’un début de relation nous laissent souvent moultes interrogations, appréhensions et peurs… Peur de mal interpréter, peur de mal réagir, peur d’avoir peur, peur de tout et néanmoins soumises (car je parle des femmes) aux réactions biochimiques (car l’amour c’est aussi ça) de l’excitation, de l’attente, de l’après…
Ainsi, évoquant le sujet avec une de mes proches, dans le rôle assez gratifiant (je dois dire) de confidente, je me suis vue rassurante (j’espère) et assurant que tous les signes évoqués étaient positifs… encourageants ! Parce que ce dont je suis certaine et ce qu’évoque Françoise très justement dans son billet sur l’intuition et les ressentis, me parle à un point absolument … absolu !
En tant que personne, les choses que nous vivons intrinsèquement ne sont réellement perçues que par nous-même, entité humaine et légitime… Au fond de nous (et pour l’avoir vérifié), nous savons… nous connaissons les réponses à nos interrogations mais parfois il nous manque l’impulsion, la confiance en nous pour y croire… C’est là que nous nous tournons vers les autres pour valider nos ressentis, qu’ils soient bons ou mauvais… Parfois encore nous luttons contre cette validation, et je salue au passage cette Amie qui un jour m’a dit : « si tes amis pensent tous que tu fais une erreur, alors certainement, c’en est une ! »… A posteriori, c’est-à-dire après l’erreur commise, lorsque je lui en ai parlé, j’étais bien d’accord avec elle, et cette phrase est gravée en moi, à jamais !
Donc, lorsqu’il s’agit de nous, nous sommes les moins aptes à être objectifs, et bien que je traduise ce manque d’objectivité par un instinct animal de protection, je ne peux m’empêcher, ce soir, de penser à cette amie qui doute alors que tous les signes sont en sa faveur…
Si jamais tu me lis… Pour toi… Tout va bien !
Pour celà, il faut être sur de ses amis. En ce qui me concerne, j’ai suivi pendant 58 ans ce que me disait mes parents, ce que me disait mon mari, ce que me disaient mes beaux-parents. Parce que, bien sur, ils savaient, eux, ce qui était bon pour moi ! Et pendant tout ce temps-là, j’étouffais la petite voix au fond de moi qui me disait « NON ». Eh bien, j’avais tort, j’étais une marionnette consentante, j’étais ce qu’ils voulaient que je sois.
Bien sur, des parents, un mari, des beaux -parents, ce ne sont pas des amis mais …. je n’avais pas d’ami à qui faire confiance.
Parfois, la meilleure amie, celle qui nous connait le mieux, c’est celle qui est tout au fond de notre coeur.
Cette amie a bien de la chance d’avoir entendu vos mots rassurants et je suis certaine que pour elle aujourd’hui ‘tout va bien’
Nicole : je pense que le propre de l’amitié c’est d’avoir confiance, non ? C’est exactement ce que je voulais dire, que vous exprimez clairement : celle qui nous connaît le mieux, c’est nous-même… Mais souvent ses dires, ses ressentis sont validés par les gens qui nous connaissent, nous comprennent et surtout sont bienveillants : ceux ui veulent notre bonheur sans vouloir faire de nous ce qu’ils veulent… Le jour où l’on parvient à cela, alors la vie avance…
echarpefetiche : merci… Je pense aussi que tout va bien pour elle… J’adore votre pseudo !!!…
Lorsque j’ai besoin de faire « valider » mon intuition, j’ai une excellente amie qui est capable de le faire. Elle me connaît bien, et me parle toujours très franchement, sans détours. Ces amies-là sont précieuses, ton amie a donc de la chance, Rêva, et elle doit avoir confiance
Douce nuit à toi. Je t’embrasse.
Merci Françoise, je suis d’accord avec toi sur le côté riche de ces amitiés.
Bonne journée.
On peut quand même avoir raison contre tous… Y compris ses amis !
Ça dépend peut-être du type de décision…
Je suis d’accord avec toi aussi Alain (ça doit être mon côté pas contrariant !), mais effectivement je crois que d’une ma,ière générale les gens qui nous cernent bien savent ou comprennent ou tremblent (ça ne les empêche pas d’appréhender pour nous…)…
Merci pour ton passage et tes idées toujours éclairées…
J’espère que tout va bien, Rêva (?).
Bisous doux, en passant.
Oui Françoise, j’ai juste été un peu… absente ! Merci…
Je t’embrasse aussi.