Me revoilà… momentanément !
Pour rassurer ma Françoise (oui, je vais bien !) et m’excuser auprès de mes lecteurs pour ce long silence inexcusé.
Il existe pourtant une raison : je fais place nette ! Dans ma vie ! Rien que ça…
De cartons en cartons, de poussières en nettoyage, d’emballages en déballages (très prochains), je suis occupée, extrêmement occupée… Car le vide physique accompagne le ménage psychique…
Tourner des pages, tourner cette page pesante de ma vie, cette page douloureuse pour mieux regarder vers un avenir plus prometteur, un avenir basé sur une confiance certaine, un avenir plus serein.
Voilà les raisons de mon silence : occupée, préoccupée, je ne parvenais plus à me concentrer sur mon blog, à formuler des mots clairs et profonds, à dire, tout simplement. J’ai cru la panne définitive, apparemment elle ne l’est pas et m’en voilà soulagée, ce soir.
Il ne me reste plus qu’à espérer que vous ne me tiendrez pas ombrage de ce silence, car si je vous ai -a priori- ignorés, je n’en ai pas moins pensé à l’infidélité que je vous faisais à ne pas me manifester. Je ne vous ai pas lus, je viendrai prochainement sur chacun de vos espaces que je chéris, mais laissez-moi juste un peu le temps, encore !
J’ai envie aussi ce soir d’exprimer ces sentiments mélangés qui m’habitent : je pars et j’en suis heureuse… Mais je laisse ici des souvenirs, je laisse ici cet amitié forte et bafouée malgré nous, je te laisse là, Pierre, mais je ne t’oublie pas. Je sais que tu es là, tu sais que je suis là, nous ne serons pas loin, même si nous nous verrons peu. Alors, s’il te plaît, toi qui partage mon goût de l’écriture, toi qui m’a comprise bien avant que je ne me comprenne, donne-moi signe de vie, parfois.
Un peu de nostalgie, une bonne dose d’impatience, une envie d’avancer, voilà ma recette du jour.
Je vous embrasse.