Je suis plutôt comblée par la vie en ce moment, et pourtant il y a ces choses qui me manquent… Des choses futiles ou plus profondes… J’attends un mail depuis une bonne semaine, un mail qui ne vient pas et qui me montrerait que je compte encore un peu… Que la distance et tous ces riens qui nous ont éloignées (pourquoi d’ailleurs ? Pour mieux se trouver, se retrouver, comme avant, quand on était ados, quand on se confiait tout sur un coin d’oreiller, dans les lumières ouatées de nos chambres mansardées ? Oui sans doute). J’attends l’homme de ma vie qui doit rentrer bientôt mais qui n’est pas là, j’attends de m’accomplir et je sais que je suis sur la bonne voie, mais toutes ces choses qui me manquent ne font que me montrer en ce moment toutes mes fragilités. Ce qui me permet d’avancer, me direz-vous. Certes ! C’est un premier pas… J’attends d’être moins débordée, de m’organiser en ce début d’année qui est différent, attendu mais juste différent…
J’attends ces moments rares où je parviens à me trouver suffisamment pour publier ici, j’attends de pouvoir apprendre le solfège et le piano, pour pouvoir avancer encore…
Et tout ça me rend triste et mélancolique… Sûrement est-ce la journée, la fatigue, et puis on a beau être plutôt bien dans sa vie, on a le droit aussi, à tous ces instants où la vie est plus grise…
Mais je vous entends déjà me dire d’arrêter d’attendre, de prendre mon destin en main et d’agir… Pas toujours simple d’agir, pas facile de prendre son téléphone et d’appeler quand on sait que le retour ne viendra pas, quand on a déjà essayé tant et tant de fois et que rien ne bouge, pas facile de se dégager du temps, d’en avoir l’énergie…
Voilà, ce qui me manque… Ce n’est pas grave, on en a tous, des choses qui nous manquent, ce sont mes choses à moi…
Petites réactions à chaud sur le manque…un sujet que je connais bien sans forcément pouvoir le décrire.
Un principe issu du marketing énonce ceci :besoin= tension = manque = action. Donc le manque quand il est trop lourd amène à agir et je crois que c’est vrai aussi pour les relations humaines et les sentiments.
Ce qui est difficile c’est de savoir exactement ce qui nous manque : on ressent le manque mais quelles réalités comporte t-il, ça c’est une autre paire de manches.
Enfin l’attente du mail d’un être cher qui ne vient pas peut être redoutable mais s’il survient, quel bonheur…
Le manque est une forme de blues, j’arrive peu à peu à le gérer, fut un temps, cela m’envahissait et m’empêchait de vivre le présent.. bisous, j’espère que tu vas mieux..
Le manque et difficile à définir, à cerner donc à combler… mais avec le temps, certains s’estompent, voire disparaissent, je te le souhaite ! Bises !
Le manque créé le désir et parfois le désir d’avancer…
Bises à toi
Je passe, je laisse un petit bonjour, mais je ne commenterai pas ce sujet…
Courage à toi.
Moi aussi je connais parfois ce sentiment, Rêva. Le manque… Etre en manque… Oui, mais en manque de quoi ?… Ah, si nous avions la réponse… Mais je pense que si nous arrivons déjà à accepter ce manque, si nous arrivons à l’apprivoiser, le manque perdra de son intensité, et finira peut-être par disparaître, je dis bien « peut-être »…
Bon courage, Rêva, et surtout, prends soin de toi.
Je t’embrasse fort.