Je balaie la souffrance et son inutilité, je décide de ne plus me tourmenter avec ça, d’accepter ce que je refusais depuis un moment, finalement « elle » m’a ouvert les yeux une dernière fois. Je décide d’arrêter mes insomnies épuisantes nuit après nuit, à analyser chacune des paroles échangées (ou reçues), je décide d’arrêter de pleurer et de me tourner vers ma réalité… Je décide qu’un jour prochain je vais lui signifier tout ça…
Je vais regretter pourtant un tas de choses, les discussions, les huîtres et le champagne, sa clairvoyance… Mais j’ai besoin de me protéger, de ne pas être atteinte sans y être préparée… Car la distance, je ne sais pas la mettre, car le mal est bien présent, tellement lacérant qu’il est insupportable… Mais là, j’ai grandi, mûri, subi, appris… Alors je n’accepte plus tout comme avant…
Alors je balaie la souffrance et son inutilité… Plus envie de souffrir !
Si beau le titre de votre espace, si sensible …
j’ai balayé aussi devant ma porte, il y a peu, un boulet de souffrance qui me rend blanche en corps mais les toiles d’espérance se retissent toujours …
Voici un texte qui me parle.
Sauf que je n’ai pas encore balayé. Mais 8 mois c’est un peu court pour avoir le courage de faire le grand ménage.
Il faudra bien un jour que je m’y mette. Mais pas maintenant. Pas maintenant. Ce serait beaucoup trop douloureux. Je le sens au fond de moi. Cela m’anéantirait.
On dirait que tu es prête….
à…. « lui signifier tout ça »…
C’est sans doute que l’heure en est venue…..
Je sais qu’il faut du courage et tu sembles prête, tu le feras en temps et en heure…
Et puis le temps de la reconstruction derrière est aussi magnifique avec ses découvertes et ses surprises, et l’on se surprend à grandir plus fort, plus serein, apaisé…
Veronica : bienvenue et merci, j’aime bien l’image « qui rend blanche en corps »… Je viens prochainement vous visiter…
Suzame : oh ! Prends ton temps, je suis d’accord, trop tôt c’est trop tôt, et pour moi je ne peux pas laisser durer parce que ça me phagocyte… Je t’embrasse.
Alain : je crois que c’est une nécessité pour que je puisse avancer… Il faut que je trouve le courage… Ca va venir… Merci pour ton passage.
Manuel : oui… la reconstruction, l’avenir… Là, c’est trop tôt pour moi… Grandir plus fort, plus serein, ça probablement. Merci pour tes mots.
Pleurer encore un peu sur les regrets, et puis…..passer à autre chose. Se retrouver un peu plus neuve comme lavée de l’intérieur par ce déferlement d’émotions qui ne parlent que de nous.
Tout enseigne. Tout participe à cette métamorphose, où l’âpre et l’amer se disputent le retour de la clarté sereine.
C’est dans cette clarté des choses que tout se dénoue…:)
A un moment donné, Rêva, même si cela est dur et fait mal, il faut lâcher prise, parce que tu te fais encore plus mal à vouloir que cela dure. Et je pense que tu prends la bonne décision en voulant arrêter de souffrir, en voulant balayer la souffrance. Il est dur de perdre un ou une amie, mais on ne peut pas forcer les gens à continuer une relation qu’ils ne désirent plus, c’est dépenser son énergie inutilement et c’est se faire souffrir, oui. Je sais de quoi je parle, ma douce…
Je t’embrasse très fort. Belle fin de semaine à toi.
Néa : oui, je pense comme toi… Merci pour ton post.
Françoise : je suis entièrement d’accord avec toi. Mais évidemment cela fait du bien de se sentir comprise et soutenue. Je t’embrasse très fort aussi. A bientôt.
L’amitié, la vraie est une forme d’amour, c’est pour cela que c’est si compliqué d’y mettre un terme parfois.D’ailleurs les amitiés homme femme sont très rares car de l’amitié à l’amour il n’y a qu’un pas…. Pour faire vivre une amitié, il faut être 2, c’est certain.
Je t’embrasse. Parler fait du bien quoi qu’il en soit.
MTG : je n’argumenterai pas, mais merci. Je t’embrasse aussi.