Aaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhh ! La Saint Valentin approche ! Avec son lot de pubs télé, radiophoniques, DVD, revues, etc……….. BEURK !
OPERATION COMMERCIALE !!!!!!!!!! Encore et encore !
Sans compter la désolation des coeurs solitaires qui n ‘ont qu’une envie : se terrer chez eux et ne plus sortir durant les 3 semaines (voire le mois) que dure le battage sur-médiatique !
BBBBBBBBBBBEEEEEEEEEEEEEEUUUUUUUUUUUUUUUUUURRRRRRRRRRRRRRRRRKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKK
Et vous voudriez, Messieurs (et Dames) les publicitaires, que j’apporte de l’eau à votre moulin ????????????? NON ! Non, parce que l’homme que j’aime n’a sûrement pas besoin que je lui fasse un cadeau en ce jour si… spécial (il paraît !). L’homme que j’aime, j’ai envie de lui faire un cadeau quand j’ai envie de lui faire un cadeau, l’homme que j’aime en soi n’a pas besoin de mes cadeaux mais de mon Amour, oui ! De mon écoute, oui ! De ma présence, oui ! Alors de vous ? Non !
Lundi, j’irai travailler, je rentrerai le soir et je serai avec lui, et cela suffira.
Coup de gueule du soir, espoir !!! Si nous arrêtions d’être complices avec notre société de sur-consommation, nous serions sans doute un peu plus heureux ! A mûrir…
Ce billet fait suite à la réflexion que je me suis faite cette semaine, et en particulier aujourd’hui lors d’une conversation passionnée et passionnante, sur notre capacité à nous distancier des événements que nous vivons…
En amour notamment, les signes avant-coureurs d’un début de relation nous laissent souvent moultes interrogations, appréhensions et peurs… Peur de mal interpréter, peur de mal réagir, peur d’avoir peur, peur de tout et néanmoins soumises (car je parle des femmes) aux réactions biochimiques (car l’amour c’est aussi ça) de l’excitation, de l’attente, de l’après…
Ainsi, évoquant le sujet avec une de mes proches, dans le rôle assez gratifiant (je dois dire) de confidente, je me suis vue rassurante (j’espère) et assurant que tous les signes évoqués étaient positifs… encourageants ! Parce que ce dont je suis certaine et ce qu’évoque Françoise très justement dans son billet sur l’intuition et les ressentis, me parle à un point absolument … absolu !
En tant que personne, les choses que nous vivons intrinsèquement ne sont réellement perçues que par nous-même, entité humaine et légitime… Au fond de nous (et pour l’avoir vérifié), nous savons… nous connaissons les réponses à nos interrogations mais parfois il nous manque l’impulsion, la confiance en nous pour y croire… C’est là que nous nous tournons vers les autres pour valider nos ressentis, qu’ils soient bons ou mauvais… Parfois encore nous luttons contre cette validation, et je salue au passage cette Amie qui un jour m’a dit : « si tes amis pensent tous que tu fais une erreur, alors certainement, c’en est une ! »… A posteriori, c’est-à-dire après l’erreur commise, lorsque je lui en ai parlé, j’étais bien d’accord avec elle, et cette phrase est gravée en moi, à jamais !
Donc, lorsqu’il s’agit de nous, nous sommes les moins aptes à être objectifs, et bien que je traduise ce manque d’objectivité par un instinct animal de protection, je ne peux m’empêcher, ce soir, de penser à cette amie qui doute alors que tous les signes sont en sa faveur…
Si jamais tu me lis… Pour toi… Tout va bien !
Ce mot me vient à la lecture du com de psyblog … Sur la nature des relations, sur le fonctionnement de notre société… Nous vivons dans un monde de méfiance, un monde où peu de choses (et de moins en moins) sont gratuites…
Et pourtant ! La gratuité dans les relations humaines est tellement belle, est tellement saine quand on sait l’accueillir comme il se doit. Chacun de vos commentaires est la preuve de la gratuité que vous m’offrez, quand vous commentez un de mes billets… Quand je vais moi-même commenter sur vos blogs, ce n’est pas pour faire du lèche-bottisme, mais pour vous assurer de mon adhésion (ou non car quand je suis contre ou que je ne partage pas vos points de vue je sais aussi l’exprimer), de mon soutien parfois, juste parce que j’en ai envie, juste parce que ça me fait plaisir, juste parce que je me sens proche de vous…
J’entends certains distracteurs venir commenter que ce n’est pas gratuit, que j’y trouve un intérêt… Bien sûr, et je l’assume, mais nous sommes ainsi constitués… Si nous n’éprouvions pas le besoin des autres, alors le langage n’existerait pas, nous ne l’aurions pas créé, puisque nous n’aurions aucune légitimité à communiquer. Bien sûr que pouvoir apporter un mot, une pensée, un sourire me fait du bien. Ce n’est pas pour autant que j’attends de l’autre qu’il se sente obligé de venir commenter ici.
Il en va de même avec les gens que je côtoie, les amis entre autres…
C’est en ce sens que je parle de gratuité. Savoir donner simplement est un acte auquel je tiens particulièrement, savoir donner sans rien attendre en retour me semble être la base de la sincérité… Il faudrait aussi que je sois capable de recevoir, et là, c’est moins simple : car si l’on aime donner, parfois, il est plus dur d’accepter la gratuité des autres… Vous avez dit illogisme ???…
J’adore cette phrase entendue au cours d’une conversation… « C’est pas le moment maintenant, c’est le moment demain »…
Dans un français puriste, il faudrait dire : « ce n’est pas le moment maintenant, ce sera le moment demain ». Sauf que l’interprétation de l’une et de l’autre est pour moi différente.
Dans la première formulation, j’entends : « ce soir n’est pas le moment, je ne me sens pas capable de développer ce sujet qui, certainement, me dérange. On verra plus tard, demain peut-être, ou jamais, suivant… »
Dans la deuxième formulation, je reçois : « demain, on parlera de tout ça, mais là, il est encore trop tôt (ou trop tard). »
La nuance s’impose, pleine de subtilités… Et cela me fait réfléchir à la façon que l’on a de communiquer entre nous. Parfois, la relation à l’autre va de soi, tout semble évident, facile… Parfois en revanche, on n’y parvient pas, même si on en a envie, nous n’avons pas les « codes » de communication de notre interlocuteur. Cela vient-il de ces nuances langagières qui permettent de reconnaître la personne qui fonctionne comme nous ? Je suppose que cela en fait partie, en intégrant également (bien sûr), les codes para-verbaux, la personnalité de chacun, etc…
Toujours est-il que cette petite phrase, d’apparence anodine, fût d’une clarté limpide pour moi… Et que si elle me fît sourire, ce n’est que par la pertinence de son message… subliminal !
Ce soir, je me sens vidée après une journée épuisante d’attente, après des jours à appréhender une mauvaise nouvelle qui semble écartée, du moins jusqu’à la finalité des examens médicaux… Cet épisode m’a fait beaucoup réfléchir sur mon comportement, ma gestion du stress (pas toujours bien géré d’ailleurs), et sur ce qui est inhérent à l’être humain ou conditionné par un vécu déjà douloureux en la matière.
Il est difficile de prendre de la distance quand il s’agit d’êtres proches, même si intellectuellement on se raisonne, émotionnellement parlant c’est beaucoup moins évident. La peur qui s’insufle en nous est souvent plus forte, complètement irrationnelle… Cette peur à son paroxysme m’inspire une panique paralysante, qui m’empêche de faire quoi que ce soit. C’est terrible ces moments-là, où on se retrouve face à soi-même, tentant vainement d’écouter sa raison et de sentir que les émotions sont plus fortes…
Ainsi ce soir, je suis complètement vidée, incapable d’être gaie et surtout à fleur de peau, parce que je mesure à côté de quoi nous sommes passés. Je m’accorde ce droit d’être à la fois bien et mal, un peu désorientée, déstabilisée, m’étant préparée au pire… Et demain devrait reprendre son cours normal, avec son lot de petits riens qui font que la vie peut être légère ou préoccupante, mais mesurant bien qu’il ne sera là question que de petits monts à escalader, et pas d’avalanches…
Pour toi, petite maman, qui comme nous attend demain pour savoir, enfin… Pour toi, mon dad, qui jongle avec l’humour pour apaiser les peurs.
Rien encore n’est posé, alors la place à l’espoir est donnée.
Je vous aime et vous embrasse.
L’animal est programmé pour envisager le pire quand il sent un danger planer… Instinct de survie sans nul doute. Souvent, il a pour attitude de s’enfuir ou d’affronter le danger : s’enfuir parce qu’il sait qu’il n’est pas de taille à lutter, ou parce qu’il a des petits à protéger… Affronter quand la lutte n’est pas perdue.
L’être humain confronté à un danger agit de même : certains s’enfuient, d’autres font face… Mais c’est souvent l’instinct qui se manifeste en premier. Puis la pensée s’active, mesure le danger, les différentes figures qu’il peut présenter, tente de rationnaliser sa peur primitive et attend de connaître les conséquences du danger qui se manifeste. S’ensuit alors une réaction plus tempérée, plus rationnelle, parce que l’on se dit que le danger peut -aussi- passer à côté…
Alors, oui, il est nécessaire de positiver ! Tant que le danger n’est pas en face, alors tout reste possible…
Ca s’est passé hier soir… Ma puce, pas 9 ans encore, s’astreint à réclamer un yaourt en résistant à un de ses pêchés mignons : le fromage (c’est un des points faibles familiaux !)… Comme cela fait quelque temps qu’elle agit ainsi, je me décide à lui dire que je l’ai remarqué, et que si elle le souhaite, on peut en parler… A son âge, j’étais plutôt … ronde ! Subissant moqueries sur moqueries à l’école, les garçons n’étant déjà pas tendres, à l’époque ! Alors, ce que je ne veux pas, c’est qu’elle vive ce que j’ai vécu, qu’elle ne voit toutes ses qualités qu’à travers son corps (à vrai dire surtout des défauts), et que ça la poursuive jusque tard dans sa vie.
Intuition maternelle… quelques minutes plus tard, la voilà qui m’accapare, me confiant qu’elle se trouve grosse…
Je me sens un peu coupable, j’ai évoqué le sujet il y a peu, parce que depuis toujours, je sais qu’elle a hérité de la morphologie de sa maman… L’aurait-elle entendu ? J’ose espérer que non, mais je doute ! Elle m’affirme qu’elle n’a pas été une cible de ses camarades, et puis à 9 ans, on commence à se sentir grande fille, les copines font attention à leur silhouette (eh oui, déjà !)… Ma puce est du genre nature et fonceuse, pas du genre à s’embarrasser des apparences (les chats font des chats, non ?)… Elle est vive, très vive pour son âge, assez précoce et ce n’est pas -que moi- qui le dit ! Et puis les enfants, c’est mon domaine, et je vois bien comment elle réagit, comment elle percute… Alors, ce qu’elle exprime là, ça ne m’étonne pas…
Nous voilà parties dans une conversation franche, assises par terre, à même ce sol brut et froid, pour un échange complice entre filles… J’adore !!! Non, ma puce, tu n’es pas grosse, tu as ce petit bidon et quelques petites rondeurs, oui, tu n’es pas filiforme comme le sont nombre de tes camarades, et puis tu as en toi ce côté bon-vivant de ta maman… Oui, je ne vais pas te mentir, tu es comme ça… Alors si ça t’embête, on va y faire attention, je t’explique que parfois on a très faim et qu’il faut manger, et puis aussi qu’il existe juste l’envie de manger, de se resservir, parce qu’on aime ce qu’on mange, parce que c’est comme ça. Que ce n’est pas grave, mais qu’il faut essayer de savoir, de comprendre la différence entre les deux. Tu m’écoutes et comprends… Tes yeux s’éclairent et ton sourire illumine comme souvent ton visage. Tu as compris que j’étais là, pour t’aider, te soutenir, et que je n’irai pas contre ta résolution. Tu m’écoutes aussi te dire qu’il faut manger, qu’il est important de se nourrir, de ne pas couper le lien avec certains types de nourriture… Je t’explique que notre corps, mais aussi notre cerveau, ont besoin de tout ça pour grandir, apprendre et être bien… Tu entends tout, tu comprends tout, plus peut-être que je ne le voudrais, tous ces sous-entendus que je tente à peine de masquer, pour arrêter sans doute la chaîne redoutée des troubles alimentaires, pour ne pas te donner non plus le mal-être que j’ai connu…
Ma puce, je te parle comme à cette grande fille que tu es devenue, je plonge mes yeux dans tes yeux encore plein d’innocence, et au fond de moi je me dis que tu es encore si jeune, si petite, que tu as encore tellement besoin d’être guidée, que je ne suis pas prête à te voir devenir cette jeune fille que je sens pourtant poindre, et que ce sera beau, ces années qui viennent, pleines de promesses, pleines de moments complices comme celui d’hier soir… Hier soir, mon coeur lourd de maman s’est gonflé de fierté pour toi.
Si je devais te dire une chose ce soir, c’est que tes qualités sont immenses, tu es généreuse, bienveillante, tu as ce don inné pour la communication, tu sais te faire aimer de tous, et que ça, c’est bien plus fort que tout le reste, que moi je crois en toi, que je suis là et que je reste là… Je t’embrasse fort ma Doune…
Aujourd’hui est un jour d’hiver, un jour où le ciel blanc est bas de neige et de froid glacial, qui pénètre nos corps et les malmène… Et pourtant, je ne peux m’empêcher de me dire que j’attendais ce moment, au vu des dernières semaines passées dans la tiédeur et l’ensoleillement…
Alors, comme lorsque dans nos vies tout va bien et qu’on sait au fond de soi qu’il y aura un moment où la roue tournera, aujourd’hui l’attente n’est plus, car ça y est, il neige et il fait froid… Et je sais que ce temps apportera en son temps les bourgeons, les oiseaux, le printemps et les voix au dehors, la caresse prometteuse de quelques rayons de soleil…
Parfois, à force de vivre sous pression, on a envie de pleurer… Non pas que les nouvelles soient mauvaises, non pas qu’elles soient bonnes non plus, parce qu’on est dans l’attente de l’approfondissement, de l’exploration , des explorations qui nous donneront le résultat, bon ou pas bon… Il est des jours où la pression nous rattrape, où l’on sait que de toute façon, la journée finira comme elle a commencé (très tôt le matin), dans le stress et l’expectative…
Chez moi, le stress combiné à la fatigue peut s’exprimer de manières différentes :
- La pire : je me mets à être d’une mauvaise foi incommensurable envers les êtres sur lesquels je sais pouvoir me reposer, parce que je sais que sinon je craque et je pleure, alors je tente de me défendre, consciente que la manière n’est pas bonne mais comme je n’ai rien d’autre… Ben je fais comme je peux ! Sauf que je blesse et je fais mal, alors depuis quelque temps, je mets de la distance (j’essaie) avec ce procédé.
- La moyenne : je me tais et je garde tout pour moi… Mais alors, à coup sûr : soit j’explose façon « 1″ quelques jours plus tard, soit je me choppe une belle grippe, broncho-laryngo-trachéïte à ma façon (vous avez dit somatisation ?)
- La plus saine mais la plus dure à vivre : je craque… Je pleure et je laisse s’échapper toute la misère de mon monde, parce que de toute façon, c’est moi Caliméro, et d’abord pourquoi personne ne voit ma coquille blanche sur ma tête… C’est trop injuste !!! Mais bon, à choisir, si je peux être seule à faire mon Caliméro, quand même, ça m’arrange…
Alors oui, depuis que Passionnata m’a demandé ici pourquoi j’étalais mes « petits tracas » je me dis que peut-être ce n’est pas le lieu, que je dois être impudique, mais en même temps je mesure à quel point écrire et déverser m’aide, alors je continue… Et quand même, cette envie de pleurer s’amenuise, un peu …