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Archive pour la catégorie « Société »

Asperger… Le syndrome, pas le fait d’arroser !

( Société )

Il est une particularité chez certains humains, une particularité peu connue si ce n’est sous la forme-cliché du film « Rain Man ». Film qui par ailleurs me bouleversa lorsque je le vis, puis le revis, film émouvant et transcendant, baroud d’honneur à la différence.

Car « Rain Man » n’est pas fou, il n’est pas ridicule, il est différent, il ne possède pas les mêmes codes de communication que nous, et il le sait. Et nous le savons. Mais il est intelligent, hyper-intelligent, surdoué. Ce syndrome s’appelle « l’autisme d’Asperger », du nom du scientifique qui a émis l’hypothèse que ceux qui sont porteurs de cette différence (et je ne dirai pas handicap, par respect pour eux qui s’en défendent). Peu reconnu en France, il existe bel et bien.

Dans « Rain Man », la particularité est la surdouance en calcul mental. C’est en ça que ce film est un peu « cliché ». Mais il permet de comprendre un peu la complexité de ce « syndrome ».
Car les « Asperger » (comme on les nomme communément) ont peur de l’autre, parce que l’autre les envahit vite, ils ne perçoivent pas les critères de communications comme les non-Asperger, ils ne sont pas toujours adaptés dans leur discours (ce que l’on nomme trouble de la pragmatique), mais ils ont une sensibilité accrue au monde, ils ont souvent une façon de le percevoir et de le synthétiser qui nous surprend, nous dépasse, nous met mal à l’aise… Si tant est que notre chemin croise le leur.

Et pourtant, ils sont des êtres respectables et qui mériteraient qu’on les entende, qu’on accepte leurs différences, qu’on fasse l’effort de s’y adapter, parce qu’ils ont des tas de choses à nous dire, à nous apprendre…

Mais l’acceptation de la différence, dans nos sociétés, ça fait peur, alors on fuit, on rejette, on oublie, ça paraît tellement plus simple, c’est en fait tellement lâche et commun !



Grosse colère !!!

Ok,

Mauvaise journée,

Mauvaise semaine,

Faut pas me chercher !

Ce soir…

Mais quand je vois que les attaques sont constantes sur les blogs, quand je vois que les palabres n’en finissent pas, je le dis haut et fort : ça me gave, ça me saoule, ça me fatigue !

Je ne crois pas en Dieu et en sa toute puissance.

Je ne crois pas en l’amour éternel et à la bonté sans borne.

Je ne crois pas en la fiabilité de l’homme.

Je crois que les Hommes sont de plus en plus mauvais.

Je crois que les Hommes déversent de plus en plus leurs frustrations sur les autres (sur les blogs ou dans la vie quotidienne).

Je crois que l’Homme est un citron pressé qui n’a plus de jus.

Je crois que j’en peux plus de le voir s’exposer dans ce qu’il a de plus mauvais.

Je veux arriver à faire l’autruche.

Je veux hurler de rage et de désespoir.

Je veux cracher les mots haineux que j’ai à voir tout ça.

Je veux le redire, là, ici, tout de suite : j’ai honte.

Parce que nous sommes des enfants gâtés,

parce qu’ailleurs des gens crèvent de faim, de froid, de radiations ou sous des tirs,

parce que si nous étions en période de résistance je ne compte pas le nombre de collabos potentiels,

parce que tout ça c’est moche.

Je suis en colère, une colère sourde et qui me ferait tout balancer.

Et Merde !!! Vous n’avez rien d’autre à faire que de vous taper dessus, que de vous attaquer gratuitement ?



Gavroche

( Société )

Tu te rappelles, Gavroche, de ce temps où le tiers état existait, ce temps d’avant la république, ce temps où la monarchie était absolue ?!

Quand était-ce ? Il n’y a pas si longtemps…

 France ! Ton peuple s’est soulevé et battu pour la liberté, pour l’égalité, des gens sont morts à les vouloir, des gens dont la bravoure était sans borne, des gens qui croyaient en un monde meilleur… Ils se sont battus, ils ont gagné… Tu es devenue une République, où enfin le mot DROIT prenait tout son sens, où les riches devenaient moins riches et les pauvres moins pauvres… Où l’éducation était ouverte à tous, où la santé devenait un droit commun…

Ca existait encore il n’y a encore pas si longtemps, au XXème siècle…

Et puis le vent a soufflé, les pages de l’histoire se sont tournées, des mots ont été détournés… On a commencé à fermer des classes, à supprimer des postes et à demander toujours plus de justificatifs aux enseignants. On a commencé à toucher à l’aide annexe dans les écoles, on a supprimé des réseaux d’aide, on a refusé des AVS, sous un prétexte facile : manque de moyens ! Les hôpitaux se sont vidés de leurs spécialistes, les campagnes ont perdu leurs soignants, on a sabré les subventions destinées à prendre en charge des personnes handicapées, on a réduit l’accès aux soins et on a demandé des tas et des tas de justificatifs, encore et toujours ! On ne pouvait plus faire un pas sans être fiché par la milice gouvernementale… On s’est mis à contrôler tout et tout le monde, à surveiller les enfants en bas-âge en pronosticant leur potentiel de délinquance, on a enquêté sur les chômeurs pour être sûr qu’ils ne chômaient pas par plaisir…

On a appauvri les pauvres et enrichi les riches…

Les classes se sont surchargées à nouveau et on a ressorti les bonnets d’âne…

On a enfumé les rebelles et ressorti les matraques… Ignoré les barricades !

On a retrouvé un monarque sur fond de président…

On a encensé l’extrêmisme pour mieux manipuler les foules…

Tu sais Gavroche, quand je pense à toi, hissé en haut de ta barricade, quand je pense à ta vie que tu as sacrifiée pour ça, j’ai honte !



Les Bleus en baigneur !!!

( Société )

Hier soir, mon fils nous réclame de regarder le match France – Croatie… S’exclame à la première image de la tenue des bleus !

Forcément, je jette un oeil : RI-DI-CULES !!!

Tee-shirt rayé blanc et bleu, les voilà prêts à partir à la plage, se faire dorer la pillule sous un parasol, un cocktail coloré à côté de leurs chaises-longues !

Je me dis que la France va bien mal, et que si le foot jusqu’à maintenant rassemblait, faisait une sorte de coalition de bonheur où l’on oubliait les soucis, les humeurs de chacun, là, c’en est fini : quand on voit une bande de drôles faire un match avec de telles tenues, je me dis que cela renforce l’image de clowns qu’ils ont donnée lors de la dernière coupe du monde ! Des charlatans, des glandeurs, des mecs qui se font des c… en or pour faire de la représentation ! C’est honteux, comment ai-je dit hier ? De la fumisterie ! Je ne sais plus !

Ce que je sais, c’est qu’à l’heure la France est déjà bien mal en point au niveau national, au niveau international, il ne manquait plus qu’elle soit perçue comme un imposteur dans ce qu’elle a pu avoir de prestigieux : ce sport !

De quoi avoir encore plus envie de faire l’autruche !!! Une autruche en maillot rayé, une autruche qui a honte !!!



Non à la manipulation et à l’influence médiatique !

( Société )

Je dois bien l’avouer, quand mon réveil sonne et que la première info que j’entends est que l’extrême droite est en tête des sondages pour cette fameuse élection qui aura lieu dans plus d’un an, je sens en moi comme une vague de protestation haineuse ! Que Sarko souhaite se retrouver en deuxième tour des élections présidentielles dans la position que Chirac avait en 2002, soit ! Je ne dirai pas que c’est de bonne guerre mais on connait le bonhomme, donc ça n’a rien d’étonnant.

MAIS que les médias en fassent de la surenchère, ça NON !!! La manipulation mentale commence où ? Eh bien ici ! Alors je proteste et m’outre de ces résultats, si tôt avant l’heure.

Deux hypothèses :

    – Sur la planète bisounours, les médias font ça dans l’espoir de faire réagir le citoyen lambda pour qu’il fuie les extrêmes, mais je ne crois pas à la planète bisounours !

    – Manipulation pour mener les français à s’enraciner dans une merde déjà bien consistante, en les influençant à voter toujours plus mal, toujours plus bête !!! Mais sommes-nous des moutons de panurge ? Bêêêêêê non ! Laissons les manoeuvres politiques aux politiques et dédouanons-nous de cette pression, la LE PEN peut se gausser de ses soit-disant résultats, les français (du moins une partie d’entre nous) savent qu’ils ne veulent pas perdre encore plus.

Alors, chers médias, revoyez vos manières, arrêtez de prendre la masse populaire pour un amas de corps sans pensée(s), moi ce que j’entends autour de moi est bien loin de vos prédictions… N’y aurait-il pas un moyen plus sensé de faire passer l’information, que de stupides chiffres donnés à partir d’échantillons soit disant représentatifs de la population ?



Napoléon le Petit

( Société )

1852 : Victor HUGO expulsé de France par Napoléon III pour son opposition au coup d’état de 1851 lui répond à travers un texte intitulé « Napoléon le Petit »
Ci-après un extrait.

Attention ! : Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite !

     « Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien.
     Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l’Europe peut-être.
     Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire.
     Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c’est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.
     L’homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.
     Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue !

       Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde, d’un homme médiocre échappé. »



Vous avez dit répondeur ?

( Société )

A écouter, tout simplement.

Vous avez dit répondeur ? dans Société mp3 repondeurcollege.mp3

 



Question de point de vue

Projeter… Projeter sur les autres ce que l’on ferait soi, c’est tellement facile, tellement humain… tellement… EGOISTE ?!!!

Oui, il est si simple de se dire : « Moi, j’aurais fait comme si ou comme ça ! », si simple de se le dire, si simple de le dire à d’autres, si simple d’omettre de le dire à son interlocuteur… Car ne pas être d’accord et l’assumer relève de la prise de risque : le risque de mettre l’autre en colère, de s’entendre dire qu’on ne comprend rien, que justement on n’est pas à sa place, etc, etc, etc…

Je crois qu’il faut changer de point de vue, en permanence, dès qu’on sent que l’autre fonctionne différemment. Cela peut être dans un cadre professionnel ou personnel, ça n’a aucune importance, ce qui est essentiel en fait, c’est de tenter de COMPRENDRE l’autre, ses choix, ses fragilités, ses doutes, ses certitudes…
C’est exactement ce qui se passe lorsqu’on parle du verre mi-plein, mi-vide… Le changement de point de vue permet une ouverture aux autres indéfinie, indéfinissable mais qui nous enrichit, nous pousse à réfréner nos pulsions de décider pour, nous font gagner en tolérance, nous embellit… Je crois.

N’oublions pas que si nous sommes tous des Hommes, nous sommes également tous différents et qu’il est donc légitime que nos opinions -et surtout nos priorités, nos décisions – le soient aussi. Prenons un paysage, plaçons nous tous face à lui et interrogeons-nous ? Voyons-nous tous la même chose ? Certainement pas ! Si nous devons le décrire chacun s’accordera à nommer le type de paysage, montagne enneigée, désert… Mais si l’on se questionne, d’aucuns auront remarqué le temps, les dégradés de couleurs, d’autres évoqueront les détails… Et nous auront tous raison !

Il en va de même -à mes yeux bien sûr- en ce qui concerne la pensée… Notre vécu intervient, nos réactions à différents stimuli varient invariablement (!) mais qui a raison ? Tout le monde, ou personne… Car lorsqu’il s’agit d’ajustement à l’autre, personne ne peut prétendre détenir LA vérité, puisque chacun détient SA vérité propre et inébranlable. Cela ne veut pas dire qu’il faut rester ancré sur ses positions, mais tenter de comprendre les motivations de l’autre peut nous permettre de changer de point de vue, et donc de s’ouvrir aux autres…

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Saint Valentin et tout le touintouin !!!

Aaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhh ! La Saint Valentin approche ! Avec son lot de pubs télé, radiophoniques, DVD, revues, etc……….. BEURK !

OPERATION COMMERCIALE !!!!!!!!!! Encore et encore !

Sans compter la désolation des coeurs solitaires qui n ‘ont qu’une envie : se terrer chez eux et ne plus sortir durant les 3 semaines (voire le mois) que dure le battage sur-médiatique !

BBBBBBBBBBBEEEEEEEEEEEEEEUUUUUUUUUUUUUUUUUURRRRRRRRRRRRRRRRRKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKKK

Et vous voudriez, Messieurs (et Dames) les publicitaires, que j’apporte de l’eau à votre moulin ????????????? NON ! Non, parce que l’homme que j’aime n’a sûrement pas besoin que je lui fasse un cadeau en ce jour si… spécial (il paraît !). L’homme que j’aime, j’ai envie de lui faire un cadeau quand j’ai envie de lui faire un cadeau, l’homme que j’aime en soi n’a pas besoin de mes cadeaux mais de mon Amour, oui ! De mon écoute, oui ! De ma présence, oui ! Alors de vous ? Non !

Lundi, j’irai travailler, je rentrerai le soir et je serai avec lui, et cela suffira.

Coup de gueule du soir, espoir !!! Si nous arrêtions d’être complices avec notre société de sur-consommation, nous serions sans doute un peu plus heureux ! A mûrir…

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Le discours d’un roi, un film intelligent…

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Tout part d’un handicap : le bégaiement… Le bégaiement vu à travers la vie d’un roi, Georges VI, le père de l’actuelle Reine d’Angleterre Elizabeth II.
Au départ, le décor est planté : le discours que cet homme, alors Duc d’York, doit prononcer devant un public, et tout est là, le silence, les achoppements, la panique, la souffrance, la honte effroyable que l’on sent à travers le personnage (Colin Firth au passage absolument…royal !).

Si, tout au long du film, s’écrit le destin de ce futur roi, la trame de fond décrit l’intime, le combat d’un homme bègue contraint d’évoluer en public. La balance pudique des regards extérieurs, des moqueries incontournables, de la perte de confiance en soi, de l’humour aussi, beaucoup d’humour d’une finesse exquise, les supplices, le découragement parfois, l’envie de renoncer, et puis le destin qui ne laisse pas le choix.

Mais c’est aussi l’histoire d’une belle amitié, profonde, de deux hommes que rien ne pressentait à se rencontrer et qui va se développer, à travers ce handicap, cette amitié entre hommes dont j’ai déjà parlé ici et qui m’émeut, cette amitié franche qui parfois blesse mais qui est nécessaire, cette amitié tout en pudeur et qui accepte tout… Ainsi une scène en particulier a retenu mon attention à ce sujet, dans un décor magnifique sous un smog bien british, des mots dits et qui vont trop loin, l’un des deux qui s’arrête de marcher, qui s’arrête net, les larmes aux yeux (Geoffrey Rush, sublime) et la douleur des mots qu’il vient de se prendre en pleine face, regardant l’autre avancer, bouillant de colère… Larmes dans mes yeux aussi…

La séquence finale, toute en contraste (et que je ne développerai pas pour ceux d’entre vous qui souhaitent aller le voir), est tout aussi magnifique et émouvante.

Envie ce soir de saluer l’immense talent de Tom Hooper, qui a su donner à ce film une humanité sensible, tout en nous offrant un bon cours d’histoire.

A voir, absolument !



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