Ce billet fait suite à la réflexion que je me suis faite cette semaine, et en particulier aujourd’hui lors d’une conversation passionnée et passionnante, sur notre capacité à nous distancier des événements que nous vivons…
En amour notamment, les signes avant-coureurs d’un début de relation nous laissent souvent moultes interrogations, appréhensions et peurs… Peur de mal interpréter, peur de mal réagir, peur d’avoir peur, peur de tout et néanmoins soumises (car je parle des femmes) aux réactions biochimiques (car l’amour c’est aussi ça) de l’excitation, de l’attente, de l’après…
Ainsi, évoquant le sujet avec une de mes proches, dans le rôle assez gratifiant (je dois dire) de confidente, je me suis vue rassurante (j’espère) et assurant que tous les signes évoqués étaient positifs… encourageants ! Parce que ce dont je suis certaine et ce qu’évoque Françoise très justement dans son billet sur l’intuition et les ressentis, me parle à un point absolument … absolu !
En tant que personne, les choses que nous vivons intrinsèquement ne sont réellement perçues que par nous-même, entité humaine et légitime… Au fond de nous (et pour l’avoir vérifié), nous savons… nous connaissons les réponses à nos interrogations mais parfois il nous manque l’impulsion, la confiance en nous pour y croire… C’est là que nous nous tournons vers les autres pour valider nos ressentis, qu’ils soient bons ou mauvais… Parfois encore nous luttons contre cette validation, et je salue au passage cette Amie qui un jour m’a dit : « si tes amis pensent tous que tu fais une erreur, alors certainement, c’en est une ! »… A posteriori, c’est-à-dire après l’erreur commise, lorsque je lui en ai parlé, j’étais bien d’accord avec elle, et cette phrase est gravée en moi, à jamais !
Donc, lorsqu’il s’agit de nous, nous sommes les moins aptes à être objectifs, et bien que je traduise ce manque d’objectivité par un instinct animal de protection, je ne peux m’empêcher, ce soir, de penser à cette amie qui doute alors que tous les signes sont en sa faveur…
Si jamais tu me lis… Pour toi… Tout va bien !
Ce mot me vient à la lecture du com de psyblog … Sur la nature des relations, sur le fonctionnement de notre société… Nous vivons dans un monde de méfiance, un monde où peu de choses (et de moins en moins) sont gratuites…
Et pourtant ! La gratuité dans les relations humaines est tellement belle, est tellement saine quand on sait l’accueillir comme il se doit. Chacun de vos commentaires est la preuve de la gratuité que vous m’offrez, quand vous commentez un de mes billets… Quand je vais moi-même commenter sur vos blogs, ce n’est pas pour faire du lèche-bottisme, mais pour vous assurer de mon adhésion (ou non car quand je suis contre ou que je ne partage pas vos points de vue je sais aussi l’exprimer), de mon soutien parfois, juste parce que j’en ai envie, juste parce que ça me fait plaisir, juste parce que je me sens proche de vous…
J’entends certains distracteurs venir commenter que ce n’est pas gratuit, que j’y trouve un intérêt… Bien sûr, et je l’assume, mais nous sommes ainsi constitués… Si nous n’éprouvions pas le besoin des autres, alors le langage n’existerait pas, nous ne l’aurions pas créé, puisque nous n’aurions aucune légitimité à communiquer. Bien sûr que pouvoir apporter un mot, une pensée, un sourire me fait du bien. Ce n’est pas pour autant que j’attends de l’autre qu’il se sente obligé de venir commenter ici.
Il en va de même avec les gens que je côtoie, les amis entre autres…
C’est en ce sens que je parle de gratuité. Savoir donner simplement est un acte auquel je tiens particulièrement, savoir donner sans rien attendre en retour me semble être la base de la sincérité… Il faudrait aussi que je sois capable de recevoir, et là, c’est moins simple : car si l’on aime donner, parfois, il est plus dur d’accepter la gratuité des autres… Vous avez dit illogisme ???…
Les certitudes sont terribles, j’en suis persuadée…
L’Homme (hominidé) a besoin de certitudes pour ne pas se perdre… Certains parmi nous ont ce besoin plus ancré que d’autres… Et ils m’interrogent !
Certains d’entre nous donc, emplis de certitudes qu’ils clament haut et fort, peuvent paraître bien hermétiques à l’ »humattitude » !!! Car l’Humain, cette espèce de tas de choses unicelllulaires, aime être conforté dans ce qu’il pense : Lacan disait « je pense à ce que je suis, là où je ne pense pas penser »… Ai-je besoin de commenter ce dire ? Oui ! Car je l’interprète suivant ces termes : « lorsque je pense à ce que je suis, je ne pense pas penser, mais être ! »… Et moi, Rêva, je pense que cela est faux, car ce que je suis mérite une réflexion puisée au plus profond de moi… (ce n’est qu’une opinion et je suis ouverte à tous avis)…
Donc, l’homme a besoin de certitudes, de se persuader que ce qu’il pense est VRAI (mais où se situe la vérité ?)… Et c’est là, à mes yeux, qu’il a tort… Car l’Homme persuadé qu’il a raison s’emplit de certitudes qui pour ses pairs ne sont pas forcément justes ! L’Homme emplit de certitudes pense qu’il détient LA vérité, sauf qu’à mes yeux il n’existe pas LA vérité, mais DES vérités, et la nuance n’est pas sans importance…
L’Homme ayant besoin de certitudes est pour moi Celui qui est fragile dans ses convictions, celui pour qui un argument contraire fragilise ses propres croyances ! Or, nous vivons dans un monde de certitudes, ce qui me pousse à penser qu’à notre époque, l’Homme a cette nécessité de se dire que malgré les difficultés qu’il rencontre à VIVRE, difficultés financières, personnelles, affectives, il va se persuader d’être lui -en tant que personne unique génétiquement- une source de vérité, de savoir, de bien penser quand ses partenaires seront dans le faux, le doute, la dérive !!! Mais cet Homme, qui leurre-t-il ? Je ne pense pas qu’il fasse illusion envers de nombreuses personnes, mais ce qui est terrible, c’est que s’il est une personne qu’il trompe, malgré lui bien évidemment, n’est autre que son « soi » propre ! Car avoir trop de certitudes, selon moi, c’est se créer une carapace qui protège des fragilités, et les exposer, c’est dire aux autres que l’on aimerait être aidé, que l’on attend d’eux qu’ils voient en nous nos propres questionnements, et viennent nous chercher là où notre peur est trop présente pour nous laisser libres d’agir… Ces certitudes surexposées ne demandent qu’à être démontées, le tout est de savoir le voir…
Julie dans un commentaire entend que je me sens vite « agressée », et elle n’a pas tort ! Effectivement, la provoc fait souvent son effet chez moi, sous forme d’agacement incontrôlable… Mais l’agression en question ne produit de réaction que si elle provoque un sentiment d’injustice…
Il existe différentes façons de se faire agresser : je me suis déjà trouvée prise en otage sous la menace d’une kalashnikov, lors d’un braquage de banque… Et croyez-moi, j’étais dans mes petits souliers, cette agression-là n’a pas distillé chez moi un agacement, mais une peur tenace qui m’a empêchée longtemps de franchir le seuil d’une banque vide, et encore aujourd’hui, des années plus tard, parfois, des situations insolites m’effraient… Cette agression-là relève d’un traumatisme, qui s’est apaisé depuis (après moults cauchemars et auto-raisonnements)…
L’agression verbale est sans doute l’une des pires formes qui existe, il y a peu, je l’avais publié ici, je me suis faite insultée et menacée professionnellement, par une maman épuisée et sans regard objectif sur ma pratique : sa façon de me le communiquer a été déplacée, et ce jour-là, bien que me sentant agressée, je suis restée calme et ai tenté de parler avec elle, de discuter et de lui faire entendre mes arguments.
Les agressions verbales du net sont les pires, car il s’agit de personnes qui viennent déposer leurs désaccords de manière anonyme, qui se permettent de porter un jugement sur ce que l’on peut écrire sans même chercher à nous connaître. Ces agressions-là m’agacent au plus haut point, parce qu’elles sont pour moi injustes et intolérantes.
La tolérance, c’est aussi pouvoir être en désaccord avec quelqu’un mais le lui signifier sans porter un jugement infondé, c’est ce qui permet la discussion et enrichit les gens. Bien souvent l’intolérance de ces personnes me renvoie à leur mal-être probable, et à la rigidité de leur pensée : car refuser un autre point de vue que le sien, c’est ne pas changer son propre point de vue, ne pas tenter de comprendre l’autre et être persuadé que l’on a raison… C’est bien dommage !!! Et ça mène à une stérilité du discours…
Ce matin j’ai déposé mon fils à l’école, lui rappelant brièvement que cette semaine il avait les « évaluations nationales », et qu’il fasse du mieux qu’il peut ! Alleluia !!!
Je m’interroge depuis quelques années sur le bien fondé de ces évaluations, et ne parviens pas à y trouver un sens :
- D’abord, côté élève, stress et conditionnement, comme d’hab le mauvais sera mauvais et le bon sera bon ! Je m’étonne d’ailleurs que le gouvernement n’ait pas décidé du prix du meilleur élève de France (qui gagnerait dictionnaire, sûrement un ordi portable, etc…) et de celui du plus cancre (pour celui-ci un bonnet d’âne suffira) ! Doit avoir peur d’un tollé général…
- Côté parent, ben… côté parent il y a ceux qui ne voient pas l’intérêt d’évaluations à la mi-janvier sur une année entière de CM2, faut pas déconner, nos enfants ne sont pas des génies, ils ne peuvent pas deviner en janvier ce qu’ils traiteront en classe en mai ! Et puis il y a les parents qui se stressent parce qu’ils pensent que ces évaluations sont importantes et conditionnent le passage en 6ème (ceci dit certains enseignants les intègrent aux autres résultats de l’enfant). Pour ma part je rejoins les premiers avec la conviction que ces choses n’ont pas pour destination celle que l’on veut bien nous faire gober, à savoir une réelle évaluation des capacités de nos enfants en français et en maths dans l’idée de faire évoluer le programme pour les aider à être meilleurs…
- Côté enseignant, mon statut privilégiant des rencontres avec moultes d’entre eux, je m’amuse depuis quelques années à prendre leur avis, qui sont relativement unanimes : c’est une ineptie !!!
Mais tout ça alors, pour quoi faire ? Eh bien pour avoir une idée fausse des capacités « scolaires » de nos enfants (si tant est que seuls le français et les maths comptent) ! Pour d’ores et déjà connaître les cancres et les surveiller (ATTENTION : futurs délinquants hypothétiques !)…
C’est sans compter que ces évaluations sont aléatoires, comme chaque concours peut l’être : certains enfants auront la chance d’avoir traité de nombreux sujets « évalués » alors que d’autres non…
Donc, derrière ces bouts de papier se dégage un pourcentage de réussite qui situe l’enfant par rapport à l’ensemble des élèves de sa classe, et par rapport à ses capacités propres. Jamais nous ne voyons le résultat national ! Laissons cela au ministère, qui en fait quoi ? Là est la question… En tout cas, si j’avais le choix, je m’opposerais à ces évaluations qui ne font que dévaluer l’élève…
Je n’étais pas si loin ces derniers jours mais je n’avais pas l’inspiration nécessaire pour publier… Me revoici ce soir à la lecture de plusieurs billets sur différents blogs qui me sont précieux… Je lis des choses variées sur les fêtes, les engouements ou les répulsions de chacun. Me vient cette réflexion que Noël et le Jour de l’An sont deux fêtes extrêmement sensibles, qui exacerbent souvent les émotions de chacun. Cette période est incontournable, si l’on souhaite l’ignorer alors il faut s’enfermer chez soi, sans télé, internet, radio et sans voir personne, puisque tout tourne autour de ça : il y a ce rituel des illuminations, les jouets qui fleurissent dans les moindres recoins de chaque commerce, les sapins et décos, les questions paniquées sur ce que l’on va offrir (et-zut-je-suis-encore-à-la-bourre), les repas à préparer…
Résumons : Noël en famille, le Jour de l’An entre amis… Enfin, c’est ainsi que cela se passe pour beaucoup, je crois.
Mais ce sont des fêtes qui brassent tous ceux qui ont perdu des êtres proches, des êtres chers et qui ne sont plus, ce sont des fêtes où l’on pleure aussi, où l’on cache les douleurs pour faire bon semblant, ne pas attiser les manques de tous, des fêtes où l’oubli ne peut avoir sa place, où le silence et l’absence prennent une importance considérable, et avec cela le non-dit, forcément ! Les fêtes accroissent le vide, qu’il soit conscient ou inconscient, parce qu’il se transmet de manière intergénérationnelle. Et c’est pour ça, je crois, que bon nombre d’entre nous ont du mal à être pleinement heureux en ces jours…
En ce 23 décembre, infos : une femme licenciée à cause de son cancer !!!
Je crois que je n’ai rien à ajouter… Sauf peut-être : bande de cons, le jour où vous saurez ce que c’est que d’être porteur d’une maladie grave qui vous confronte irrémédiablement à la mort, vous changerez sans nul doute vos procédés. Car si le cancer est un fléau, sa guérison est liée entre autres au soutien qu’elle reçoit et au moral de la personne qui en est atteinte. Ceux qui restent insensibles à cela sont ceux qui n’ont jamais vu partir un proche en traitement, qui ne l’ont jamais vu revenir épuisé par les chimios, les rayons, qui n’ont jamais perdu quelqu’un de proche en crever ! Ca paraît couler de sens, que l’humanité soit présente dans ces cas-là, je découvre que notre putain de société est vraiment dépravée, je le soupçonnais, en voici la preuve vivante !
ET MERDE !!!
Alors je m’excuse auprès de tous ceux qui me lisent pour mes mots emportés, mais il est des choses qui m’insupportent, et cela en fait partie, sûrement parce que le cancer, moi, je l’ai vu en face. Et que la vie ait gagné ou non, la douleur reste !
Obama ouvre enfin le droit à l’homosexualité dans l’armée… J’ai envie de dire « pas trop tôt ! »…
Parce que : blanc ou noir, riche ou pauvre, surdoué ou déficient, handicapé ou non, blond ou brun, petit ou grand, gros ou maigre, grincheux ou humoriste, discret ou excentrique, cool ou stressé, célibataire ou en couple, homme ou femme, tête de mule ou bonne patte, coincé ou déluré, homo ou bi, moi je m’en fiche…
Je les aime tous, n’oublions pas que nos différences font nos qualités, nous démarquent des autres, nous permettent de nous différencier tout en nous identifiant à l’espèce humaine…
On a tellement d’énergie à dépenser ailleurs que dans des guerres infondées !
Voilà un moment que j’observe les hommes, les femmes, les hommes et les femmes, les pubs et jusqu’à ce spectacle il y a peu, spectacle de Noël de mes enfants… Il n’y a rien à dire, je vais faire écho aux billets de Femmepsy sur ce que (ne) veulent (pas) les femmes en abordant le sujet, en me plaçant sur un autre point de vue.
Physiologiquement, nous sommes différents, je ne vais pas développer le XX et le XY, je crois que tout le monde est au point avec ça.
Neurologiquement parlant déjà, c’est une autre affaire : les femmes sont dites multitâches quand les hommes sont monotâches (point de sexisme ici, juste un contat neurologique : l’étude des cerveaux masculins et féminins montre bien que les femmes ont le « pouvoir » (la possibilité, ne nous emballons pas), de faire différentes choses à la fois (préparer le repas en supervisant les devoirs de l’aîné et en jonglant avec le bain du dernier, oui oui on peut être partout et c’est un FAIT avéré par les plus éminents scientifiques, IRM, scanner et toutes inventions scientifiques révolutionnaires à l’appui ; tandis que les hommes ne peuvent effectuer qu’une seule chose à la fois : repas (mais oui ils en sont capables !), devoirs ou bain, dans l’ordre qu’ils souhaitent mais surtout l’un APRES l’autre… Cela vient du fait que les femmes ont un cerveau plus symétrique que les hommes et plus en activité…
Oui, mais… pourquoi davantage en activité pour les femmes ? C’est cela qui m’interpelle… Est-ce une question purement génétique (X² ?) ou bien est-ce lié à l’histoire de l’humain ? Depuis la nuit des temps, l’homme a un rôle primitif : la chasse, la femme un autre rôle primitif : le foyer et la cueillette… Pourtant les Hommes préhistoriques ne se posaient certainement pas la question de dominance sexuelle… (ou alors j’ai rien compris à la leçon !). Biologiquement, la force de l’homme supérieure à celle de la femme (je parle bien de la force, pas de l’homme, ne nous égarons pas ! ) a prédestiné ce-dernier à protéger la femme, je crois qu’on peut parler ici de l’Homme sous le règne animal, la protection du mâle envers la femelle…
Il y aurait donc un lien purement animal, lié à notre catégorie biologique, qui nous ferait agir ainsi !!! Mais oui m’sieurs dames !
Poursuivons : nous sommes des animaux doués de pensée… La pensée s’est mise en place avec l’idée de dominance PHYSIQUE du mâle sur la femelle, de dominance et de possession, le mâle devant se battre pour posséder la femelle et être le chef ! Peu à peu l’Homme développe la pensée concrête par le biais du langage, et devient l’ »espèce » dite « supérieure » des êtres vivants. Développe le concept de dominance mâle / femelle puis de homme / femme … Le concept s’ancre de générations en générations et traverse les siècles puis les millénaires jusqu’à… nous ! C’est ainsi que je me retrouve à ce spectacle assise gentiment au milieu d’hommes et de femmes du 21è siècle,regardant des tas de bambins se donner corps et âme sur une jolie représentation préparée par chaque classe, de la maternelle au collège… L’ordre d’apparition, des plus petits au plus grands, est logique… MAIS, au deuxième ballet, classes de moyens donc, des princesses qui sont dans de belles parures vestimentaires, et des p’tits gars en Zorro, Spider man and Co (tous adorables, c’est sûr !)… Je me fais alors la réflexion que voilà !!! Des siècles ont passé, et que fait-on ? On continue malgré nous d’encourager les différences sexuelles au lieu de tenter de lisser un peu tout ça…
Et ce marquage des genres se fait malgré nous, tant il est stigmatisé depuis que l’homme a développé un minimum de conscience. Allez-vous agir de la même façon avec votre fils et votre fille ? La réponse est bien évidemment : « NON », car spontanément nous ne pouvons nier les caractéristiques physiques qui nous composent : on demandera plus aisément au garçon de porter quelque chose de lourd, on incitera davantage une fille à se faire belle, à prendre soin d’elle… L’homme doit rester le protecteur, parce que nous pouvons bien nous en défendre, nous les femmes, mais il est quand même fort agréable de se reposer sur des épaules carrées (et là pas sûr qu’il y ait des contradictions ?!!…)…
Alors, ce que nous pouvons faire peut-être de plus intelligent, c’est de reconnaître simplement que nos caractéristiques sexuelles nous différencient, que sur le plan de l’intellect la femme n’abordera sans doute pas un sujet épineux de la même manière que l’homme, mais qu’elle est tout aussi capable que lui de le résoudre, tout comme l’homme est capable de s’occuper d’un enfant à part entière, avec son fonctionnement d’homme (Mesdames, il faudrait peut-être lâcher un peu de lest sur le sujet !)… Ce qui m’interpelle au fond, c’est qu’au lieu de cultiver la richesse de nos différences, nous nous obstinons à nous faire la guerre, mois après mois, siècles après siècles, et qu’au final rien ne change… Laissons donc l’homme être homme, arrêtons de vouloir le castrer avec nos exigences féminines, et gardons pour nous justement nos atouts (et atours) féminins sans vouloir à tout prix nous identifier à l’homme (en agissant ainsi nous le confortons dans l’idée qu’il est le dominant), puisque génétiquement parlant, nous n’y parviendrons jamais, et que nous n’avons pas besoin de ça pour être, vivre, penser et nous imposer quand bon nous semble !
Quant à la parité, c’est un autre débat, un autre sujet car il a trait non plus aux différences réelles de l’homme et de la femme, mais plutôt d’une prise de position sociétale… Et en terme de société, nous savons tous à quel point la nôtre est en perdition !
Est-il nécessaire que je développe ? Ben oui quand même un peu… N’oublions pas que nous sommes des électeurs, et quand on entend ça, ça devrait nous faire réfléchir (enfin moi, perso, pas grand chose à me reprocher en ce qui les concerne tous, là-haut )…
Notre ministre, invité privilégié de plusieurs émissions télévisées ou radiophoniques, nous informe, concernant l’état des routes en Ile-de-France et Couronne la semaine dernière :
« ce qui pose problème dans cet épisode neigeux, ce sont les routes lorsqu’elles sont inclinées » !!!! Là, c’est sur France 2… Je me passe de commentaire !
Mais il persiste sur France info :
Evoquant en deux fois la présence des « plaques de verglas et des plaques de glace « … ah bon c’est pas la même chose ??? (suis allée vérifier quand même sur wikipédia : verglas = dépôt de glace…, mais il a pas dormi le pôvre, faut l’excuser aussi !)
Je vous offre le clou du clou du discours, on ne peut pas parler de « sécurité optimolle » (heu, mole, môle ou molle ???)…
Enfin, si vous souhaitez vous payer une bonne tranche de chaud /froid ministérielle, c’est ici : http://www.liberation.fr/societe/06012791-hortefeux-et-le-probleme-des-rues-en-pente