C’est beau la France !!!

Posté le Mardi 28 juin 2011

France, terre d’asile (inhospitalière), terre fondatrice des droits de l’homme et du citoyen (empreinte d’injustices )… C’est beau la France !!!

Je ne développe pas plus, à part : à quand une autorisation écrite de la part de notre cher président : « Permis de violer, permis de tuer, permis d’immunité » ???

Voici l’objet du courroux : http://www.europe1.fr/Politique/Tron-va-recuperer-son-immunite-606585/

Rêvanescence @ 19:14
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Ces moments incertains…

Posté le Jeudi 23 juin 2011

Je suis dans des moments incertains, de ces moments qui laissent pensif, qui remettent en cause et qui font s’interroger sur ce que l’on est, sur comment l’on dit les choses, sur les coïncidences malheureuses qui peuvent attiser un feu naissant.

Je vais bien, je suis heureuse et solide à nouveau, je suis en train de me construire une vie nouvelle et prometteuse, une vie rêvée tant et tant de nuits que je n’y croyais plus… Et là voilà qui s’est pointée, sans bruit, sans mots, prenant le temps de me découvrir, de me sonder pour savoir où et comment venir à moi, m’envelopper dans sa douceur ouatée et me garder au creux de son confort.

Et pourtant, je vis des moments incertains, des moments où je ne sais plus ce que les autres pensent de moi, si les autres m’ont bien comprise, si certains coups de gueule ont bien été interprétés, si l’on m’évite pour de bonnes ou de mauvaises raisons… J’ai envie de dire, pour m’expliquer sûrement, que ces coups de gueule ne sont pas destinés à la personne en elle-même, mais expriment plus un désaccord, certes assez virulent, avec peut-être pas la manière ni la forme, mais dans le bien fondé de l’échange et la volonté de comprendre les positions de l’autre.

Heureusement, je vais bien, je suis heureuse et solide à nouveau.

Heureusement, je ne suis pas seule et j’ai auprès de moi une oreille merveilleuse.

Alors, toi qui sais ce que je veux dire, j’espère que tu entendras ces mots, j’espère qu’on pourra aller au bout de ces échanges, et pour le reste, c’est dommage, mais tant pis…

Rêvanescence @ 20:38
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C’est l’été

Posté le Mardi 21 juin 2011

21 juin ! Il paraît que c’est l’été…

Si je l’avais oublié (et c’est le cas), j’ai eu ma piqûre de rappel cet après-midi ! Certes agréable, mais pas très efficace point de vue concentration.

Car je travaille en plein centre ville (même petit – je vois déjà sourire ceux qui me connaissent, à l’idée de ce que j’appelle un centre ville), sur la place principale.

Qui dit 21 juin dit jour de l’été dit fête de la musique… Et il m’a fallu un temps certain (enfin non, tiens, un certain temps, faut pas exagérer !) pour réaliser à quoi était destiné ce gros camion (poids lourd) qui venait de poser ses roues en plein milieu de la place, en tout début d’après-midi.

Puis… La lumière fût !!! (oula, je m’égare !!!)…

Puis… la musique fût : 16 h, je travaille (logique)… Quand les premiers accords de guitare sonne The Wall… Aïe, « The Wall », T-H-E W-H-A-L-L !!! : Immédiatement en moi les paroles se mettent en place : « We don’t need no education, we don’t need no force controll… »… Mon petit cerveau bouillonne, j’adore cette chanson, ses paroles, son sens alors… je m’échappe…

Je sens la musique en moi, je sens mes jambes qui commencent à remuer, je sens une frénétique envie de chanter qui monte en moi et est prêt d’exploser lorsque… je réalise que je suis dans mon cabinet, gentiment installée face à un petit patient qui est tout sourire d’entendre cette musique (c’est incongru quand même !!!).

Et là, je constate l’ineffable évidence : je présente ces troubles attentionnels que tant de parents et enseignants attribuent à leurs enfants !!! Alors, à demi honteuse, mais transportée par l’intensité de ce moment rare, je raccompagne en fin de séance l’enfant vers sa maman, avouant à demi mon manque de concentration…

Il paraît que faute avouée est à moitié pardonnée…

Et je finis ma journée tant bien que mal, dans des accords de guitare qui me plaisent, mais avec ce jour en moi : nous sommes le 21 juin, voilà l’été !

Que je souhaite doux et chaud à chacun d’entre vous …

soleil.gif

Rêvanescence @ 18:09
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Intégrité

Posté le Lundi 20 juin 2011

Définition : L’intégrité est la motivation première à être conforme à ce que l’on est réellement. L’intégrité est donc le qualificatif donné à ce mécanisme de conformité (à soi-même, non excluant ce qui n’est pas humain).

L’intégrité c’est aussi, l’absence de mauvaise intention.

Et pour vous, qu’est-ce que l’intégrité ?

En pleine remise en cause, et en toute intégrité… Merci d’avance à ceux qui se donneront la peine de répondre, pour que, peut-être, je puisse développer les tenants et les aboutissants.

Rêvanescence @ 21:00
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Faire place nette

Posté le Mercredi 25 mai 2011

Me revoilà… momentanément !

Pour rassurer ma Françoise (oui, je vais bien !) et m’excuser auprès de mes lecteurs pour ce long silence inexcusé.

Il existe pourtant une raison : je fais place nette ! Dans ma vie ! Rien que ça…

De cartons en cartons, de poussières en nettoyage, d’emballages en déballages (très prochains), je suis occupée, extrêmement occupée… Car le vide physique accompagne le ménage psychique…

Tourner des pages, tourner cette page pesante de ma vie, cette page douloureuse pour mieux regarder vers un avenir plus prometteur, un avenir basé sur une confiance certaine, un avenir plus serein.

Voilà les raisons de mon silence : occupée, préoccupée, je ne parvenais plus à me concentrer sur mon blog, à formuler des mots clairs et profonds, à dire, tout simplement. J’ai cru la panne définitive, apparemment elle ne l’est pas et m’en voilà soulagée, ce soir.

Il ne me reste plus qu’à espérer que vous ne me tiendrez pas ombrage de ce silence, car si je vous ai -a priori- ignorés, je n’en ai pas moins pensé à l’infidélité que je vous faisais à ne pas me manifester. Je ne vous ai pas lus, je viendrai prochainement sur chacun de vos espaces que je chéris, mais laissez-moi juste un peu le temps, encore !

J’ai envie aussi ce soir d’exprimer ces sentiments mélangés qui m’habitent : je pars et j’en suis heureuse… Mais je laisse ici des souvenirs, je laisse ici cet amitié forte et bafouée malgré nous, je te laisse là, Pierre, mais je ne t’oublie pas. Je sais que tu es là, tu sais que je suis là, nous ne serons pas loin, même si nous nous verrons peu. Alors, s’il te plaît, toi qui partage mon goût de l’écriture, toi qui m’a comprise bien avant que je ne me comprenne, donne-moi signe de vie, parfois.

Un peu de nostalgie, une bonne dose d’impatience, une envie d’avancer, voilà ma recette du jour.

Je vous embrasse.

Rêvanescence @ 19:52
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Asperger… Le syndrome, pas le fait d’arroser !

Posté le Jeudi 21 avril 2011

Il est une particularité chez certains humains, une particularité peu connue si ce n’est sous la forme-cliché du film « Rain Man ». Film qui par ailleurs me bouleversa lorsque je le vis, puis le revis, film émouvant et transcendant, baroud d’honneur à la différence.

Car « Rain Man » n’est pas fou, il n’est pas ridicule, il est différent, il ne possède pas les mêmes codes de communication que nous, et il le sait. Et nous le savons. Mais il est intelligent, hyper-intelligent, surdoué. Ce syndrome s’appelle « l’autisme d’Asperger », du nom du scientifique qui a émis l’hypothèse que ceux qui sont porteurs de cette différence (et je ne dirai pas handicap, par respect pour eux qui s’en défendent). Peu reconnu en France, il existe bel et bien.

Dans « Rain Man », la particularité est la surdouance en calcul mental. C’est en ça que ce film est un peu « cliché ». Mais il permet de comprendre un peu la complexité de ce « syndrome ».
Car les « Asperger » (comme on les nomme communément) ont peur de l’autre, parce que l’autre les envahit vite, ils ne perçoivent pas les critères de communications comme les non-Asperger, ils ne sont pas toujours adaptés dans leur discours (ce que l’on nomme trouble de la pragmatique), mais ils ont une sensibilité accrue au monde, ils ont souvent une façon de le percevoir et de le synthétiser qui nous surprend, nous dépasse, nous met mal à l’aise… Si tant est que notre chemin croise le leur.

Et pourtant, ils sont des êtres respectables et qui mériteraient qu’on les entende, qu’on accepte leurs différences, qu’on fasse l’effort de s’y adapter, parce qu’ils ont des tas de choses à nous dire, à nous apprendre…

Mais l’acceptation de la différence, dans nos sociétés, ça fait peur, alors on fuit, on rejette, on oublie, ça paraît tellement plus simple, c’est en fait tellement lâche et commun !

Rêvanescence @ 21:05
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Mettre de la distance (acte II)

Posté le Mardi 19 avril 2011

J’en parlais il y a peu, tout comme je poussais un coup de gueule il y a quelques jours sur les agressions gratuites.

Ce matin encore, je me suis faite agressée verbalement, sans raison et en toute injustice, par des gens qui n’ont pas compris ma position concernant le soin que j’apportais et la fin de ce soin. Dans ces cas-là, les gens sont capables de faire preuve d’une mauvaise foi surprenante, et d’enfoncer le clou avec des propos violents d’injustice.

Ce matin, seule dans mon cabinet, ces gens-là m’ont fait un mal de chien, un mal qui m’a mis les larmes aux yeux et donné envie de fuir, de ne plus pratiquer ce métier, tellement il y a une cassure entre mon implication professionnelle et la teneur de leur propos.

Je suis consciencieuse dans mon travail, je suis à l’écoute des plaintes et des susceptibilités diverses. Je ne suis pas parfaite, mais je fais du mieux que je peux, et quand, au lieu d’exprimer un désaccord, on me juge, je ne le prends pas bien, je mets la distance nécessaire sur l’instant, mais après, après, c’est terrible !

Mais là, aujourd’hui, après cette grande douleur qui s’est installée en moi, je ressens de la colère contre ces personnes, car ce sont ces personnes-là qui se veulent toutes puissantes, qui donnent des leçons alors même qu’elles ne sont pas compétentes dans mon domaine, qui pensent savoir mieux que moi ce que je dois faire… Pourquoi ont-elles besoin de moi alors ? Pourquoi demandent-elles inlassablement de l’aide à des professionnels qu’elles jugent incompétentes au bout de quelques mois (je suis la 4ème qu’ils épuisent) ? S’ils savent, alors qu’ils se débrouillent et qu’ils arrêtent de polluer, de ME polluer !

RAS-LE-BOL !

Rêvanescence @ 12:55
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Ce coin là-haut dans la montagne…

Posté le Vendredi 15 avril 2011

Ce matin, j’ai fait ce rêve étrange et pénétrant (ah non ! Ca c’est pas moi, pardon Verlaine !)…

Recommençons ! Ce matin, j’ai gravi une montagne et me suis retrouvée en haut d’un sommet, face à moi-même, seule face au vide, en aplomb d’une falaise, dans un silence troublé au lointain par un aigle majestueux, gracieux, plein d’aisance (ah oui tiens, plein d’aisance…) et dont les tournoiements amplifiaient le sentiment de liberté que je ressentais. Car à ce sommet, seule et dans un silence absolu, j’étais le « maître du monde » (j’aurais bien dit la maîtresse, mais bizarrement ça ne sonne pas pareil !)…

J’y serais bien restée, là-haut, accrochée à cette falaise escarpée et face à ce ciel limpide, avec comme seule compagnie cet aigle discret (qui n’était pas noir…désolée Barbara ! ), là,  dans un coin de mon ciel… Mais ELLE n’a pas voulu, ELLE m’a forcée à me retourner, à explorer les environs, magnifiques aussi mais qui me touchaient moins, parce que j’étais déjà dans l’après, je savais qu’ELLE avait une idée en tête et qu’ELLE m’y amenait…

Alors j’ai regardé ailleurs, et en arrière, et il s’est passé une chose étrange, d’un côté j’étais vêtue d’une couleur plutôt passe-partout, et de l’autre d’une couleur assez voyante. D’un côté le paysage était vert et florissant, de l’autre c’était aride. Je n’ai pas su dire lequel des deux m’attirait le plus, je les trouvais tous deux superbes.

J’avais pas très envie de me décrire, mais ça ELLE le savait puisque c’était le but de la manoeuvre : m’aider à réintégrer ce corps dont je suis dissociée ! La tête (comprendre l’esprit) d’un côté, le corps de l’autre, on vivait très bien ainsi, jusqu’à ce que ce corps qui me constitue s’en rappelle à moi, et que je ne puisse plus l’ignorer… Il fallut donc que j’admette que sans lui je ne peux être, et que je dois en prendre soin, un peu quand même…

Ah ben oui ça vous paraît dingue cette histoire, c’est ma schizophrénie à moi ! J’assume !!! (enfin, j’essaie !!!)

Donc, me réapproprier mon corps, ça passe par des soins incontournables, mais c’est aussi un long et douloureux processus psychique…

Donc, me voilà un beau matin allongée sur un divan (ah ça fait cliché là hein !!!) en train de voyager au sommet d’une montagne… A visualiser mon corps (et là j’ai des éléments à rameuter tous les psys de la terre, car si je devais dessiner mon corps à cet instant, il y aurait des pieds, un sac à dos et une tête, bonjour l’âge de développement du dessin du bonhomme !!!) et à faire l’effort inconsidéré de quand même y mettre un buste et des jambes…

N’empêche, vous pouvez rire, quand il a fallu que je quitte cet endroit et ce pseudo-corps, ben j’avais pas envie ! N’empêche que j’y suis restée un peu, sur cette montagne… N’empêche que ça marche…

Et ELLE est là pour m’aider !

Et ELLE m’a aidée ce matin.

Je lui dédie ce billet avec un grand MERCI pour toutes ces avancées que je fais en sa compagnie…

Rêvanescence @ 14:50
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Grosse colère !!!

Posté le Mardi 12 avril 2011

Ok,

Mauvaise journée,

Mauvaise semaine,

Faut pas me chercher !

Ce soir…

Mais quand je vois que les attaques sont constantes sur les blogs, quand je vois que les palabres n’en finissent pas, je le dis haut et fort : ça me gave, ça me saoule, ça me fatigue !

Je ne crois pas en Dieu et en sa toute puissance.

Je ne crois pas en l’amour éternel et à la bonté sans borne.

Je ne crois pas en la fiabilité de l’homme.

Je crois que les Hommes sont de plus en plus mauvais.

Je crois que les Hommes déversent de plus en plus leurs frustrations sur les autres (sur les blogs ou dans la vie quotidienne).

Je crois que l’Homme est un citron pressé qui n’a plus de jus.

Je crois que j’en peux plus de le voir s’exposer dans ce qu’il a de plus mauvais.

Je veux arriver à faire l’autruche.

Je veux hurler de rage et de désespoir.

Je veux cracher les mots haineux que j’ai à voir tout ça.

Je veux le redire, là, ici, tout de suite : j’ai honte.

Parce que nous sommes des enfants gâtés,

parce qu’ailleurs des gens crèvent de faim, de froid, de radiations ou sous des tirs,

parce que si nous étions en période de résistance je ne compte pas le nombre de collabos potentiels,

parce que tout ça c’est moche.

Je suis en colère, une colère sourde et qui me ferait tout balancer.

Et Merde !!! Vous n’avez rien d’autre à faire que de vous taper dessus, que de vous attaquer gratuitement ?

Rêvanescence @ 21:22
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Le désir

Posté le Mardi 12 avril 2011

Le désir… Cette chose à la fois connue de tous et indéfinissable, qui trouble nos pensées les plus intimes et nous empêche d’y voir clair…

La question qui se pose est : « Qui est désirable ? »

Si je m’en tiens à ma propre perception de moi-même, je dirais que je ne le suis pas, désirable. Qui pourrait désirer une personne comme moi, avec un caractère entier (c’est pas nouveau, ça, hein !), des rondeurs partout et une scission corps-esprit absolue… Qui interroge tout et tout le monde !

Car vivre en complète harmonie avec son esprit, ça c’est possible, mais accepter ce corps pesant…. !!!

Passons !

Qui est désirable donc ? Parmi mes amies, en les observant, souvent, je me dis qu’elles ont toutes un je-ne-sais-quoi de désirable, un quelque-chose qui se dégage d’elles, chacune avec et dans son entité (par entité justement comprendre corps et esprit, c’est là que je suis d’une logique implacable envers moi !!! Mais bon, rien ne sert de polémiquer, hein !!!). Donc, en chacune d’elles se trouve une ou plusieurs facettes qui font qu’elles ont la légitimité d’être aimées, à la hauteur hautement haute qui leur correspond !

Mais moi ? Qui suis-je pour être désirée ?

Ben, justement, je ne sais pas !

Moi, j’ai ce caractère hautement pas calme et serein qui fait fuir, j’ai cette obstination entêtée qui fait qu’on peut capituler si on ne tente pas de voir, au fond, qui se cache derrière la façade, j’ai cette constitution physique qui fait que parfois (mais de manière récurrente) on m’appelle « monsieur » (avant de rajouter « heu pardon, m’dame » en jouant les gênés), je suis le feu glacé qui pose les choses sans précédent, qui fait peur…

Alors, désirable ? !!!

Ben, justement, j’ai du mal à comprendre !!!

Pourquoi suis-je donc désirée ?

Rêvanescence @ 19:41
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